Ce projet a conjointement été lancé par l’Association de la science et de l’histoire du Vietnam, l’Église bouddhique du Vietnam, le journal «An Ninh Thu Dô» et la compagnie Huu Nghi A Châu.
Ces statues, d’une hauteur de 80cm pèsent près de 60 kilos. Elles ont été moulées selon les techniques traditionnelles par le sculpteur Nguyên Kim Xuân. Deux d’entre elles seront offertes au Musée de Hanoi et au Front de la Patrie du Vietnam. Celle du Front de la patrie sera mise aux enchères dans le but de collecter des fonds en faveur des pêcheurs en activité près des archipels de Truong Sa (Spratly) et Hoàng Sa (Paracel).
Une exposition de ces 60 statues aura lieu du 3 au 5 octobre prochain à l’Opéra de Hanoi qui accueillera aussi une exposition de photos intitulée «Hanoi d’hier et d’aujourd’hui».
La légende du génie Giong (Thanh Giong) est connue de tous les Vietnamiens. Sous le règne du 6e roi Hùng (époque du premier État de la nation vietnamienne, le Van Lang des Lac Viêt, au 1er millénaire av. J.-C.), une vieille fille du village de Giong (ou Phù Dông, actuellement Gia Lâm, Hanoi) posa le pied dans l'énorme empreinte d'un pied divin et donna naissance à Giong.
Lors de ses 3 premières années, le garçonnet ne parla pas, restant couché sur son lit. À cette époque, les envahisseurs venus du Nord ravageaient le pays. Un jour, le héraut royal traversa le village pour mobiliser l'aide du peuple et, à peine les porte-voix se fussent-ils tus que l'enfant se leva et demanda d'aller combattre l'ennemi.
Il mangea comme 4, grandit rapidement et demanda au roi une cuirasse, un casque et un coursier. Il fonça sur l'ennemi, combattant avec rage. Son fouet de fer brisé, il arracha des bosquets de bambou pour s'en servir comme arme. La victoire acquise, du mont Da Chông (aujourd'hui Soc Son, Hanoi), il s'envola vers le ciel sur son cheval. Le roi l'investit alors en tant que Phù Dông Thiên Vuong (roi céleste de Phù Dông).