Le danger persiste notamment en raison du risque d'effondrement de maisons et de glissements de terrain provoqués par des pluies abondantes et prolongées.
Les autorités d'Ishikawa ont également signalé qu'environ 30 000 personnes se trouvent actuellement dans des centres d'évacuation du Gouvernement, dans un contexte où le risque de propagation de maladies infectieuses telles que la grippe et le Covid-19 est en augmentation.
Parallèlement, près de 3 500 personnes sont toujours bloquées dans des communautés isolées en raison de routes coupées et d'éboulements.
Environ 60 000 foyers sont privés d'eau courante, et plus de 15 000 foyers sont privés d'électricité.
Selon un bilan établi ce mercredi midi, le nombre de décès liés au séisme a atteint 206 personnes, tandis que 68 personnes sont toujours portées disparues.
Selon la compagnie électrique Hokuriku, un tsunami de 3 mètres de hauteur a été observé près de la centrale nucléaire de Shika, environ 20 minutes après le séisme de magnitude 7,6 du 1er janvier.
Cependant, le porte-parole de la compagnie électrique Hokuriku a assuré que le séisme n'avait pas engendré de problèmes majeurs pour la sécurité de cette centrale. Des dommages mineurs ont été signalés dans certaines autres centrales nucléaires le long de la côte japonaise à la suite du séisme.
Suite à la catastrophe sismique et au tsunami de 2011, le Japon avait dû suspendre les activités de plus de 30 réacteurs nucléaires.
Actuellement, environ 10 réacteurs ont repris leurs activités.