Le séisme, dont l’épicentre se situait à environ 80 km au large des côtes de la préfecture d’Aomori, dans le nord-est du Japon, a provoqué de fortes secousses dans toute la région.
Les autorités avaient initialement mis en garde contre un risque de tsunami pouvant atteindre 3 mètres de hauteur le long du littoral nord-est, notamment à Hokkaido, Aomori et Iwate. Ces alertes ont ensuite été levées.
Selon les autorités japonaises, de petites vagues de 10 à 40 cm ont atteint certaines parties de la côte nord-est avant de s’affaiblir progressivement.
Au matin du 9 décembre, on dénombrait 30 blessés et un incendie post-séisme avait été signalé.
Dès réception de l’information, l’ambassade du Vietnam au Japon a activé son dispositif d’urgence.
Son service des affaires communautaires a mis en œuvre des mesures urgentes conformément à son plan de protection des citoyens, en contactant sans délai les autorités locales, les agences compétentes, les associations de la communauté vietnamienne et les principaux points de contact.
Des consignes de sécurité ont été diffusées aux citoyens vietnamiens, notamment à ceux vivant ou travaillant dans les zones côtières du nord-est du Japon.
Les ressortissants vietnamiens se trouvant dans les zones placées en alerte tsunami ont rapidement regagné des lieux sûrs.
Une fois l’alerte levée par le Japon, les travailleurs sont rentrés chez eux et ont repris leurs activités.
Les établissements d’enseignement accueillant des étudiants vietnamiens ont également confirmé leur sécurité.
L’Université Aomori Chuo Gakuin, qui compte une cinquantaine d’étudiants vietnamiens, a indiqué que tous étaient sains et saufs dans les résidences universitaires, où des provisions pour une semaine sont conservées.
S’adressant à un correspondant l’Agence vietnamienne d’information (VNA) au Japon peu après le séisme, Nguyen Ngoc Quynh Anh, étudiante en quatrième année à l’Université Aomori Chuo Gakuin, a déclaré que les secousses avaient été très fortes, provoquant la chute et la casse de nombreux objets.
Lorsque l’alerte au tsunami a été déclenchée, tous les étudiants résidant en dortoir, dont des dizaines de Vietnamiens, ont reçu l’ordre de se rassembler à la cafétéria du rez-de-chaussée en prévision d’une éventuelle évacuation.
Vers 13 h le 9 décembre, les autorités ayant signalé que les vagues étaient faibles et s’affaiblissaient, les étudiants ont été autorisés à regagner leurs chambres.
Les cours ont ensuite repris normalement et aucun dégât n’était visible dans les environs.
L’agence météorologique japonaise a mis en garde contre la possibilité de nouveaux séismes le long de la côte nord-est, d’Hokkaido à Chiba, y compris le risque d’un séisme majeur similaire à celui de 2011, et a exhorté les habitants à rester vigilants et à se tenir prêts.
L’ambassade du Vietnam au Japon continue de suivre l’évolution de la situation, de maintenir un contact étroit avec les associations locales et les agents de liaison, et conseille aux citoyens vietnamiens de rester vigilants et prêts à réagir en cas de séismes plus importants.