Le rapport émet également l’hypothèse que la pandémie de COVID-19 sera maîtrisée au pays et à l’étranger, le secteur des services vietnamien se rétablira progressivement lorsque les consommateurs et les investisseurs reprendront la confiance, tandis que le secteur de fabrication et de transformation bénéficiera d’une demande stable des États-Unis, de l’Union européenne et de la Chine.
Cependant, de nombreux risques subsistent, notamment l’évolution peu claire de la pandémie. L’apparition de nouveaux variants pourrait conduire à la réimposition des mesures de distanciation sociale, affectant les activités économiques. Une demande intérieure plus faible que prévu pourrait affecter la reprise au Vietnam.
Le Vietnam a déjà commencé à réduire ses émissions de carbone dans les activités liées au commerce. Cependant, les experts de la Banque mondiale ont déclaré que le Vietnam devait agir de manière plus drastique pour faire face à la pression accrue des marchés d’exportation, des clients et des entreprises multinationales, afin d’exiger des produits et des services plus verts et plus propres.
La directrice nationale de la BM au Vietnam, Carolyn Turk, a déclaré que le commerce sera un élément clé du programme d’action climatique du Vietnam dans les années à venir.
La promotion du commerce vert aidera non seulement le Vietnam à remplir son engagement d’atteindre zéro émission nette d’ici 2050, mais aussi à maintenir un avantage concurrentiel sur les marchés internationaux et à garantir que le commerce continuera d’être une source de revenus et de création d’emplois importants.
Le rapport recommande au gouvernement vietnamien d’agir dans trois domaines : faciliter le commerce des biens et services verts, encourager les investissements directs étrangers verts et développer des parcs industriels plus résilients et sans émission de carbone.