À la mémoire des héros tombés pour la Patrie vietnamienne, la délégation a déposé des fleurs, allumé de l’encens en signe de recueillement et exprimé sa profonde gratitude envers ceux qui ont vaillamment combattu et sacrifié leur jeunesse pour l’indépendance et la liberté du pays.

Lors des 81 jours et nuits de combats acharnés en 1972, des milliers de soldats de libération et d’habitants de Quang Tri (au Centre du Vietnam) ont vaillamment combattu, sont tombés au champ d’honneur et reposent à jamais sur cette terre.
Leur sang s’est mêlé à la terre natale, contribuant à forger l’indépendance, la liberté et le bonheur dont jouit aujourd’hui le peuple.

À l’issue de la cérémonie d’offrande d’encens et de fleurs, la délégation a rencontré, rendu hommage et offert des cadeaux aux anciens combattants de la province de Quang Tri.

Lors de la rencontre, Nguyen Trung Kien, président du Comité d’État chargé des Vietnamiens résidant à l’étranger, a exprimé sa gratitude sincère et son profond respect pour les contributions et les sacrifices des anciens combattants.

Il a souligné que la visite de la citadelle de Quang Tri constituait une activité riche de sens, permettant à la jeune génération de Vietnamiens résidant à l’étranger de se tourner vers leurs racines et d’exprimer leur reconnaissance envers les générations précédentes qui ont combattu pour l’indépendance, la liberté et le bonheur de la nation.

Dans un esprit de reconnaissance fidèle à la tradition vietnamienne de « Quand on boit de l'eau, on pense à la source », la délégation a collecté un montant total de 100 millions de dongs pour le remettre aux anciens combattants. Ce don, modeste en apparence, témoigne d’une profonde gratitude, contribuant à raviver la fierté nationale et à renforcer le lien entre la jeune génération Viet Kieu et les racines ainsi que l’histoire du peuple.

Lors de son échange avec les anciens combattants, Do Hoang Yen, une jeune Viet Kieu venue du Japon, a confié : « C’est la première fois que j’entends directement parler de la bataille des 81 jours et nuits à la citadelle de Quang Tri. À travers les récits des anciens, j’ai ressenti l’extrême brutalité de la guerre. En seulement 81 jours, cette terre magnifique a subi plus de 300 000 tonnes de bombes et de munitions, et près de 60 000 soldats sont tombés ici. Après cette rencontre, je mesure encore plus profondément la valeur de la paix, de l’indépendance et de la liberté. »

Le même jour, la délégation du Camp d’été du Vietnam 2025 s’est rendue au cimetière national des martyrs de Truong Son.
Dans une atmosphère solennelle, la délégation s’est recueillie en hommage aux héros tombés et a exprimé son profond respect ainsi que sa gratitude sincère envers les enfants valeureux de la Patrie, qui se sont héroïquement sacrifiés pour la cause de la libération nationale et de la réunification du pays.

Dans un échange avec le journal Thế giới và Việt Nam (Le Monde et le Vietnam), Nguyen Trung Kien, président du Comité d’État chargé des Vietnamiens résidant à l’étranger, a souligné que le site historique de la citadelle de Quant Tri et le cimetière des martyrs de Truong Son sont des « lieux de mémoire rouge », témoins d’une page glorieuse et héroïque de l’histoire nationale, tout en étant l’un des plus emblématiques cimetières du pays.

Il a exprimé le souhait que, à travers les activités d’offrande d’encens et de commémoration, les jeunes Viet Kieu puissent ressentir plus profondément les immenses sacrifices consentis par leurs prédécesseurs lors des luttes pour l’indépendance et la défense de la Patrie.

« Nous espérons que les jeunes Vietnamiens d’outre-mer comprendront que chaque instant de paix que nous vivons aujourd’hui a été rendu possible grâce aux sacrifices de nos ancêtres à travers les générations. En particulier, en visitant la zone du cimetière des martyrs inconnus, ils prendront encore davantage conscience de cette réalité bouleversante : sur la légendaire piste de Truong Son, plus de 20 000 enfants valeureux de la nation sont tombés, dont plus de la moitié n’ont jamais été retrouvés et dont nul ne connaît le nom », a partagé Nguyen Trung Kien avec émotion.