Hanoï veille à préserver, restaurer et valoriser ses héritages culturels en liaison avec le développement de son tourisme, contribuant ainsi au développement culturel au Vietnam. Ces acquis ont une importante signification pour la capitale pour son développement durable en cette période d'intégration de plus en plus profonde au monde.
Le vice-Premier ministre a demandé aux autorités et à la population de Hanoï de s'unir et d'exploiter les potentiels comme les atouts sur le plan humain, de la tradition révolutionnaire comme culturelle, notamment au regard de l'ancienne citadelle de Cô Loa.
La vice-présidente du Comité populaire de Hanoï, Nguyên Thi Bich Ngoc, a souhaité que les administrations et secteurs municipaux ainsi que leurs homologues du district de Dông Anh et de la commune de Cô Loa continuent d'assumer leur rôle et de mener à bien leurs tâches dans ce travail.
À l'issue de la cérémonie, les participants ont assisté à un programme artistique spécial vantant le pays, le printemps et la terre légendaire de Dông Anh comme de l'ancienne citadelle de Cô Loa.
Cérémonie de reconnaissance de Cô Loa en tant que vestige national spécial, le 14 février 2013 à Hanoï. Photo: Anh Tuân/VNA/CVN
Située dans le district de Dông Anh à environ 20 km du centre de Hanoï, l'ancienne citadelle de Cô Loa, qui couvre 500 ha, abrite de nombreux sites archéologiques dont les fouilles ont montré que le développement du Vietnam a été continu durant les âges de la pierre, du bronze puis du fer, avec pour apogée la culture de Dông Son.
Selon les archéologues, Cô Loa est la plus ancienne citadelle du Vietnam, capitale du pays sous le règne d'An Duong Vuong au IIIe siècle avant Jésus-Christ.
Elle témoigne des techniques de construction de l’époque et de l’architecture militaire des Vietnamiens qui surent profiter de la configuration du terrain pour construire deux murailles en colimaçon.
Cô Loa comportait à l'origine, selon la légende, neuf spirales de terre, et trois selon les archéologues: celle à l'extérieur mesurait environ huit kilomètres, celle du milieu, 6,5 km, et la dernière, 1,6 km. Hautes en moyenne de quatre à cinq mètres avec un maximum en certains endroits de 8m à 12m, leur base était épaisse de 20m à 30m. Constituées de terre, elles étaient renforcées par des haies de bambous et bordées de larges douves.