C’est ce qu’a annoncé le Comité central de l’Association vietnamienne des Victimes de l’agent orange (VAVA), lors d’une conférence de presse, le 24 juin à Hanoï.
Prenant la parole lors de l’événement, le président de la VAVA, Nguyên Van Rinh, a annoncé qu’un certain nombre d’événements se dérouleraient dans la capitale, notamment le IVe Congrès « Pour les victimes de l’agent orange » qui honorera les personnes ayant soutenu de manière exceptionnelle les victimes de l’agent orange entre 2016 et 2021, un séminaire international sur les maladies et pathologies liées à l’agent orange et un meeting commémorant les 60 ans du fléau que représente l’agent orange.
En outre, une réunion sera organisée pour montrer les graves conséquences des produits chimiques sur la santé humaine et l’environnement, ainsi que les efforts du Vietnam pour faire face à ces conséquences, et pour appeler à un soutien national et international pour la communauté des victimes.
Les activités comprendront également une exposition, une cérémonie de remise des prix d’un concours d’écriture lancé par la VAVA et une campagne d’envoi de SMS intitulé «Agir ensemble pour adoucir la douleur de l’agent orange», afin de collecter des fonds pour les victimes.
Le comité central de la VAVA a déclaré que ces événements auront lieu à la fois par vidéoconférence ou en présence réelle, à une échelle limitée, conformément aux réglementations de prévention de la pandémie de Covid-19.
Pendant la guerre du Vietnam, entre 1961 et 1971, l’armée américaine a largué environ 80 millions de litres d’herbicides à forte teneur en dioxine, l’un des produits les plus toxiques à l’époque, pour détruire la végétation qui couvrait la progression des soldats vietnamiens et pour les priver de leurs sources de nourriture.
Plus de 4,8 millions de Vietnamiens ont été exposés à cette dioxine. Elle a engendré la mort de milliers de personnes, tandis que des dizaines de milliers de personnes souffrent de troubles sévères dus à l’exposition à ce composé chimique.