Convention de Hanoi : l'accueil par le Vietnam de la cérémonie de signature impressionne

Ernst Noorman, ambassadeur itinérant des Pays-Bas pour les affaires cybernétiques, a salué les efforts du Vietnam pour accueillir la signature de la Convention de Hanoï, soulignant sa détermination à lutter contre la cybercriminalité et à renforcer la coopération internationale.

Ernst Noorman, ambassadeur itinérant des Pays-Bas pour les affaires cybernétiques. Photo : VNA
Ernst Noorman, ambassadeur itinérant des Pays-Bas pour les affaires cybernétiques. Photo : VNA

« Je suis vraiment impressionné », a déclaré M. Noorman à l’Agence vietnamienne d’information à propos de la cérémonie de signature, qui a clairement démontré l’engagement du Vietnam dans la lutte contre la cybercriminalité. Il s’est réjoui de la signature de la Convention après plus de cinq ans de négociations difficiles.

« Pour nous, il était essentiel que les droits de l’homme soient solidement ancrés dans la Convention, et je pense que nous y sommes parvenus », a-t-il déclaré.

La convention est ouverte à la signature de tous les États et organisations régionales d’intégration économique à Hanoi, du 25 au 26 octobre 2025, puis au Siège de l’Organisation des Nations Unies, à New York, jusqu’au 31 décembre 2026.

« Tout d’abord, nous devons tous la signer. Les Pays-Bas, pour des raisons administratives, n’ont pas pu la signer aujourd’hui, mais nous la signerons très prochainement », a indiqué Ernst Noorman, soulignant l’importance d’une ratification et d’une mise en œuvre rapides de la Convention.

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La convention, composée de neuf chapitres et de 71 articles, propose une approche globale pour prévenir et combattre le fléau mondial de la cybercriminalité et défendre les principes des droits de l’homme.

Elle relève des défis techniques et juridiques en adaptant les méthodes traditionnelles d’enquête criminelle à l’environnement des technologies de l’information et de la communication, tout en renforçant la coopération internationale. Elle entrera en vigueur 90 jours après le dépôt du 40e État signataire.

Selon le responsable néerlandais, une fois l’accord ratifié, les pays devront le rendre opérationnel et intégrer ses dispositions dans leur législation locale, car la lutte contre la cybercriminalité implique une collaboration entre les pays. Le renforcement des capacités, a-t-il souligné, demeure un élément clé de la Convention.

« Nous collaborons avec plusieurs pays et l’ONUDC pour contribuer à accroître les capacités et à renforcer ensemble la résilience face à la cybercriminalité et, in fine, aider les citoyens à se défendre. »

Concernant la coopération des Pays-Bas avec les pays de l’ASEAN, il a indiqué qu’en novembre, les Pays-Bas, en collaboration avec le Secrétariat de l’ASEAN, organiseraient à Singapour un dialogue régional sur la cybersécurité, réunissant les membres de l’ASEAN pour discuter des sujets les plus importants en matière de cybersécurité, et notamment de la cybercriminalité.

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