Lors de la cérémonie, le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Le Minh Hoan, a estimé que ce projet, lié à la croissance verte dans le delta du Mékong jusqu'en 2030, revêtait une importance particulière dans le remplacement de la riziculture traditionnelle par la riziculture durable dans cette région.
Ce projet permettra de créer et de développer des zones concentrées de matières premières stables à grande échelle et à long terme, garantissant une agriculture de qualité, durable et efficace, a-t-il souligné.
Selon Ngo The Hien, directeur adjoint du Département du Plan, relevant du ministère de l'Agriculture et du Développement rural et chef du bureau du comité de pilotage du projet, le 20 mars dernier, le ministre de l'Agriculture et du Développement rural a signé une décision sur la création du bureau du comité de pilotage du projet d'un million d'hectares de riz de haute qualité à faibles émissions des gaz à effet de serre dans le delta du Mékong.
Ce bureau a coopéré avec les organes concernés pour se préparer à l’organisation de conférences visant à mettre en œuvre le projet dans la province de Kien Giang.
Le vice-ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Tran Thanh Nam, a déclaré qu'actuellement, le comité de pilotage du projet mettait en œuvre les tâches assignées et que, sauf contretemps, d'ici août 2024, le Vietnam aurait ses « premières récoltes de riz à faible émission de gaz à effet de serre » et que les normes pour ce riz seraient annoncées par le Département de la production végétale.
Cependant, pour satisfaire des exigences juridiques, le ministère de l'Agriculture et du Développement rural coopèrera avec les organes concernés et localités du delta du Mékong dans la culture de 5 modèles pilotes (au moins 250 hectares), pendant 3 saisons de culture : été-automne 2024, automne-hiver 2024 et hiver-printemps 2025-2026.
Au début du mois de mai 2024, le ministère de l’Agriculture et du Développement tiendra des réunions avec les provinces du delta du Mékong et les organisations concernées pour discuter et élaborer une base juridique pour le paiement des réductions d’émissions et travaillera avec la Banque mondiale pour déterminer les mécanismes et les montants de paiement et les soumettre au gouvernement.