La coordinatrice résidente des Nations Unies au Vietnam, Pauline Tamesis, a souligné la nécessité d’accélérer cette transition et de tirer parti de la technologie numérique comme double moteur d’une croissance inclusive, durable et résiliente.
Elle a insisté sur l’importance d’investir dans les énergies renouvelables pour atteindre les objectifs de production énergétique propre du Vietnam, réduire les émissions de CO₂ et améliorer la qualité de l’air. L’investissement dans le capital humain et dans des infrastructures économes en énergie a également été présenté comme un levier clé pour soutenir la croissance, réduire la pauvreté et limiter les inégalités.
Long Guoqiang, représentant du Centre de recherche pour le développement du Conseil d’État de Chine, a précisé que la transition verte nécessitait une planification globale. Il a cité des exemples de programmes de réduction de la pollution et de développement d’industries énergétiques à coûts décroissants. Selon lui, les technologies vertes émergentes exigent un soutien public afin de surmonter les obstacles liés aux coûts et aux risques.
Du côté des entreprises, Thieu Phuong Nam, directeur général de Qualcomm pour le Vietnam, la Thaïlande et le Laos, a affirmé que l’adoption de la technologie est cruciale pour permettre aux entreprises de réaliser la transition verte. Il a mis en avant le rôle de l’intelligence artificielle en périphérie (Edge AI), qui permet de réduire les émissions de carbone, d’optimiser la consommation d’énergie et d’améliorer l’efficacité opérationnelle.
Selon lui, trois facteurs sont essentiels pour accélérer la transition : le développement de l’infrastructure numérique, en particulier la 5G ; la mise en place d’un cadre politique favorable aux nouvelles technologies telles que l’IA et les dispositifs intelligents ; et des mécanismes d’incitation spécifiques permettant de transformer la transition verte en avantage compétitif plutôt qu’en simple obligation réglementaire.