La pagode Kim Liên recèle des vestiges du XVe siècle. Elle fut entièrement restaurée sous le règne de Quang Trung (XVIIIe siècle), et c’est à cette époque qu’elle prit son nom actuel.
Son portique évoque une fleur de lotus épanouie sur le lac. Les sculptures sur bois, finement ciselées, représentent des dragons, des fleurs, des feuilles. Aux extrémités des arêtes recourbées du toit trônent quatre animaux hiératiques en terre cuite. Les trois idéogrammes Kim Liên Tu (Pagode du Lotus d'or) dominent l'entrée principale.
On entre par une cour spacieuse qui présente une stèle de pierre (0,8 x 1,2 mm) portant de belles gravures datant de 1443, sous le règne de Lê Nhân Tông. C'est peut être la plus vieille stèle préservée à Hanoï.
À l'entrée de la pagode
Disposition en trois lignes parallèles
Les statues ont une grande valeur artistique.
Remarquable du point de vue architectural, cette pagode est l’une des premières à se voir dotée d’une disposition en trois lignes parallèles - caractère chinois Tam. Elle comprend trois bâtiments parallèles, à étage et à double toit, couverts de tuiles, chaque toit ayant des arêtes recourbées aux extrémités en bois ciselé. Vus latéralement, les vingt-quatre toits s'élancent allègrement vers le ciel.
La collection de statues est admirable avec les bouddhas des Trois Existences, Amitabha, Avalokiteshvara...
Étant reconnue comme patrimoine historique - culturel national en 1962, cette pagode conserve toujours son charme d'antan. Le visiteur peut admirer de belles oeuvres, chercher à comprendre l'histoire et la culture de l'ancienne Thang Long à travers cette pagode séculaire. C'est aussi pour lui l'occasion de se relaxer dans un havre de paix et de quiétude.
