Dans leur intervention, les représentants d'Indonésie, d'Australie, du Royaume-Uni, de l'UE et du Canada ont affirmé que la Mer Orientale était une priorité pour les pays, soutenant le maintien de la sûreté et la sécurité de la navigation pour la paix, la stabilité et la prospérité dans la région. Ils ont souligné la valeur du respect du droit international et encouragé une coopération accrue.
Le chef du SOM ASEAN Indonésie a souligné le rôle central et important de l'ASEAN pour garantir que la Mer Orientale soit une mer de paix, de stabilité et de prospérité.
Cette 16e conférence s'est déroulée dans le cadre de la célébration du 30e anniversaire de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer de 1982 (CNUDM).
Le juge Tomas Heidar, président du Tribunal international du droit de la mer (TIDM) a affirmé l'importance de la CNUDM de 1982, ajoutant qu’elle continue à se développer pour réglementer de nouvelles questions telles que les fonds marins internationaux, les ressources halieutiques, la conservation et l'utilisation durable de la biodiversité marine et le changement climatique.
Pour s'adapter aux nouvelles problématiques, le juge Tomas Heidar a indiqué trois méthodes : par le biais de documents d'application, par les négociations de nouveaux accords ou par le recours aux interprétations des instances judiciaires.
S'exprimant à la clôture de la conférence, le Dr Nguyên Hung Son, directeur adjoint de l'Académie diplomatique du Vietnam, a affirmé que dans le contexte mondial en pleine évolution, il reste de nombreux outils pour aider à gérer les tensions : la diplomatie, le droit international, l’engagement mutuel et la coopération pacifique.
Le rôle de l'ASEAN est devenu plus important que jamais. L'ASEAN doit continuer à démontrer son rôle central dans la promotion du respect et la consolidation des normes communes pour contribuer à garantir la paix et la stabilité dans la région, a-t-il conclu.