La candidature du site archéologique de Óc Eo-Ba Thê sera soumise à l’UNESCO

La province de An Giang (au Sud du Vietnam) élabore le dossier de candidature pour la deuxième phase du site archéologique Óc Eo-Ba Thê pour sa reconnaissance par l’UNESCO comme patrimoine mondial, a fait savoir vendredi 6 janvier le directeur du Comité de Gestion des vestiges culturelles de Óc Eo-Ba Thê, Nguyên Huu Giêng.
Fouilles archéologiques dans la cour de la pagode Linh Son Cô Tu, dans le vestige national spécial de Óc Eo-Ba Thê, dans le district de Thoai Son, province de An Giang. Photo : VNA.
Fouilles archéologiques dans la cour de la pagode Linh Son Cô Tu, dans le vestige national spécial de Óc Eo-Ba Thê, dans le district de Thoai Son, province de An Giang. Photo : VNA.

La première phase a été achevée et le site a été inscrit depuis début 2022 sur les listes indicatives de l’UNESCO, a-t-il indiqué lors d’une conférence sur le bilan de 10 ans d’activité du site archéologique des vestiges architecturaux et artistiques de Óc Eo-Ba Thê, reconnu le 27 septembre 2012 comme vestige national spécial, et le déploiement du plan d’élaboration du dossier du site.

Óc Eo est l’une des trois cultures anciennes du Vietnam : Dông Son au Nord, Sa Huynh au Centre et Óc Eo au Sud.

Il s’agit d’un nom donné par l’archéologue français Louis Malleret (1901-1970) lors de sa découverte en 1944 du site sur un monticule élevé dans un champ situé au sud-est de la montagne Ba Thê, aujourd’hui le bourg d’Óc Eo, district de Thoai Son, province méridionale d’An Giang.

Les vestiges et objets du site de Óc Eo-Ba Thê contiennent les valeurs uniques d’une civilisation indigène combinées à l’ancienne civilisation indienne pour créer la culture de Óc Eo comme fondement ainsi que le développement le plus ancien et le plus représentatif du royaume de Funan qui semble avoir prospéré du Ier au VIe-VIIe siècles de l’ère chrétienne en Asie du Sud-Est.

De nouvelles découvertes sur les sites archéologiques Óc Eo-Ba Thê et Nên Chùa dans les provinces méridionales de An Giang et Kiên Giang ont fourni des preuves matérielles fiables afin de constituer un dossier pour demander la reconnaissance par l’UNESCO.

VNA/NDEL