Cette conférence s'est déroulée en marge de la séance de discussion de haut niveau de la 78e Assemblée générale des Nations Unies.
Le 17 septembre à 16h45 (heure locale), le Premier ministre Pham Minh Chinh est arrivé à l'aéroport international de San Francisco, en Californie, aux États-Unis, entamant un voyage d'affaires pour participer à la Semaine de haut niveau de la 78e session de l'Assemblée générale des Nations Unies ainsi qu’aux activités bilatérales du 17 au 23 septembre aux États-Unis.
En tant que membre de la délégation vietnamienne de haut niveau, la ministre de la Santé a eu de nombreuses activités en marge de cet évènement.
Dans un discours prononcé devant des centaines de délégués venus de nombreux pays du monde, au nom du gouvernement du Vietnam, Dao Hong Lan a adressé ses sincères remerciements au Comité d’organisation d'avoir donné au Vietnam l'opportunité de s'exprimer devant l'ensemble de la communauté internationale lors de cette importante conférence.
Le gouvernement vietnamien félicite les pays pour avoir atteint les objectifs 95-95-95 et pour avoir presque atteint l'objectif de mettre fin à l'épidémie de sida d'ici 2030, a-t-elle indiqué.
Elle a aussi a remercié les organisations internationales telles que l’ONUSIDA, l’OMS, les donateurs PEPFAR et le Fonds mondial pour avoir soutenu le Vietnam dans la lutte contre le VIH/SIDA ces derniers temps.
Elle a remercié les pays pour avoir partagé leurs expériences et coopéré avec le Vietnam pour que ce dernier puisse obtenir des succès et mettre fin à la pandémie mondiale du sida.
Selon elle, le VIH n'est pas seulement une maladie infectieuse mais aussi un problème de santé publique pour chaque pays et pour le monde entier.
Le Vietnam a passé plus de 30 ans à répondre à la pandémie du VIH avec de nombreux hauts et bas, et des émotions car la crise provoquée par celle-ci a des impacts négatifs sur l'économie, la société et le développement du pays, a-t-elle souligné.
« Actuellement, le Vietnam compte près de 250 000 personnes atteintes de VIH. Sans soutien et collaboration des organisations internationales ni la forte participation de l'ensemble du système politique, le Vietnam aurait pu compter actuellement près de 1,2 million de personnes atteintes de cette maladie et 320 000 personnes auraient pu en mourir. » a-t-elle déclaré.
Le Vietnam croit que l'épidémie du VIH/SIDA prendra fin définitivement si les pays y accordent une grande attention et poursuivent des actions drastiques maintenant (now action), a-t-elle affirmé.
La présence des chefs d'État, des hauts dirigeants et des membres des gouvernements des pays participant à la conférence d'aujourd'hui a témoigné d'un fort engagement politique envers l’élimination de l'épidémie de VIH/SIDA, a-t-elle ajouté.
Elle a déclaré que depuis de nombreuses années, le Parti, l'État et le gouvernement du Vietnam accordaient une attention particulière à la prévention et au contrôle du VIH/SIDA.
La politique constante du Vietnam démontre sa détermination et son engagement à répondre à l'épidémie du VIH/SIDA.
« Nous comprenons que toute négligence dans la prévention et le contrôle de l'épidémie, ou le manque de ressources au service de la lutte contre le VIH, peuvent présenter le risque d'une résurgence de l'épidémie à tout moment, détruisant ainsi tous les acquis que nous avons obtenus depuis 40 ans. C'est pourquoi nous devons agir IMMÉDIATEMENT maintenant. », a déclaré Dao Hong Lan.
En marge du Sommet des Nations Unies pour mettre fin au sida, elle a eu de nombreuses rencontres et échanges bilatéraux, partageant ses expériences sur les activités liées à l'amélioration des soins de santé et à la promotion de la coopération en matière de santé et de prévention des maladies.