Selon le Vice-Premier ministre, la République de Corée demeure le plus grand investisseur au Vietnam, avec un capital total accumulé de 86 milliards de dollars. En outre, elle se classe au 2e rang en matière de coopération au développement et de tourisme, et au 3e rang en matière de coopération dans les domaines du travail et du commerce (le commerce bilatéral a atteint 76 milliards de dollars en 2023).
Appréciant les aides publiques au développement (APD) sud-coréennes en faveur du Vietnam, Trân Luu Quang a indiqué que fin 2023, les aides non remboursables du gouvernement sud-coréen au Vietnam par l'intermédiaire de la KOICA avaient atteint environ 600 millions de dollars. Il a exprimé son souhait et sa conviction que la République de Corée devienne bientôt le plus grand fournisseur d'APD du Vietnam dans un avenir proche.
Le Vice-Premier ministre a suggéré que la KOICA et son président de la KOICA continuent de soutenir le développement croissant des relations entre les deux pays, en continuant d'augmenter les aides non remboursables pour le Vietnam, en particulier dans les domaines de l'innovation, de la transformation numérique et de la haute technologie.
De son côté, le président de la KOICA, Chang Won-sam, a déclaré que cette quatrième visite au Vietnam visait à évaluer la mise en œuvre des projets de la KOICA au Vietnam, et à discuter des orientations de coopération pour concrétiser les engagements en matière d'APD pour la période 2024 - 2027 du président sud-coréen Yoon Suk-yeol lors de sa visite au Vietnam en juin 2023.
Le Gouvernement sud-coréen et la KOICA attachent une grande importance aux relations avec le Vietnam. Il est prévu qu'en 2024, le montant d'APD pour le Vietnam sera porté à plus de 52 millions de dollars, soit une augmentation de près de 50 % par rapport à 2023, a affirmé le président de la KOICA.
Créée en 1991, la KOICA est en charge des projets d'aide non remboursable du Gouvernement sud-coréen. Ces derniers temps, les projets d'APD de la KOICA au Vietnam portent principalement sur les domaines de l'administration publique, des soins de santé et de l'éducation. Les deux parties envisagent un élargissement vers de nouveaux domaines tels que l'adaptation au changement climatique et la transformation numérique.