Le Président Hô Chi Minh et sa quête pour trouver la voie du salut national

Hô Chi Minh, de son vrai nom Nguyên Sinh Cung, également connu sous le nom de Nguyên Tât Thành (Nguyên grandes espérances), Nguyên Ai Quôc (Nguyên le patriote) ou encore Hô Chi Minh plus tard, est né le 19 mai 1890 dans une famille de lettrés attachée aux paysans, au village de Hoàng Trù (commune de Kim Liên, district de Nam Dàn, province de Nghê An, au Centre du Vietnam).
Le Président Hô Chi Minh et sa quête pour trouver la voie du salut national

Hô Chi Minh, de son vrai nom Nguyên Sinh Cung, également connu sous le nom de Nguyên Tât Thành (Nguyên grandes espérances), Nguyên Ai Quôc (Nguyên le patriote) ou encore Hô Chi Minh plus tard, est né le 19 mai 1890 dans une famille de lettrés attachée aux paysans, au village de Hoàng Trù (commune de Kim Liên, district de Nam Dàn, province de Nghê An, au Centre du Vietnam).

Il était un militant communiste et un homme d’État vietnamien, fondateur de l’actuel Parti communiste vietnamien et de la République démocratique du Vietnam.

Dès son adolescence, il fut témoin de la souffrance de son peuple sous le double joug colonial et féodal et en prit conscience très tôt. Il participa à la lutte contre le régime d’impôts du Centre du Vietnam.

Animé par son patriotisme ardent et son esprit d’indépendance, il décida de chercher lui-même une nouvelle voie pour la libération nationale, refusant de marcher sur les traces de ses prédécesseurs.

Le 5 juin 1911, au quai de Nhà Rông – port de Sài Gon, le jeune Nguyên Tât Thành quitte sa patrie à bord du navire Amiral Latouche-Tréville pour aller chercher la voie du salut national. Photo : Archives.

Le 5 juin 1911, au quai de Nhà Rông – port de Sài Gon, le jeune Nguyên Tât Thành quitte sa patrie à bord du navire Amiral Latouche-Tréville pour aller chercher la voie du salut national. Photo : Archives.

À l’âge de 21 ans, le jeune Nguyên Tât Thành quitta sa patrie le 5 juin 1911 à bord du navire Amiral Latouche-Tréville sous le nom de Van Ba. Il commença son voyage de travail, d’études et de lutte pour les droits des travailleurs, où il trouva la voie de l’indépendance et de la liberté nationales. Cette date marque un tournant important dans la vie d’un homme et dans l’histoire de toute une nation.

Entre 1911 et 1920, il voyagea sur plusieurs continents différents, de l’Europe à l’Amérique, en passant par l’Asie et l’Afrique où il effectua toutes sortes de petits boulots pour subvenir à ses besoins, apprendre et chercher sa voie.

Le jeune Nguyên Tât Thành voyage sur plusieurs continents différents, de l’Europe à l’Amérique. Photo : media.qdnd.vn

Le jeune Nguyên Tât Thành voyage sur plusieurs continents différents, de l’Europe à l’Amérique. Photo : media.qdnd.vn

À ce moment-là, ce jeune homme n’avait pas encore conscience de la noble tâche historique qui lui incombait, et rien ne laissait aussi supposer la portée historique de ce départ. L’histoire a montré qu’après plusieurs décennies d’activités à l’étranger, un jeune homme à la recherche de la voie du salut national, Nguyên Tât Thành, est devenu le guide de toute une nation…

« C’est la voie de nous libérer », selon Hô Chi Minh

Le succès de la Révolution d’Octobre 1917 en Russie avait une grande influence sur ses sentiments et son point de vue.

Début 1919, il adhéra au Parti socialiste français. Le 18 juin 1919, sous le nom de Nguyên Ai Quôc, au nom des patriotes vietnamiens en France, il envoya à la Conférence de Versailles les « Revendications du peuple annamite », qui réclamaient la liberté des peuples des pays coloniaux.

Les « Revendications du peuple annamite » résonnèrent à travers l’opinion publique internationale, le message le plus important étant que le peuple vietnamien aspire à une indépendance réelle et reconnue par la communauté internationale.

Nguyên Ai Quôc assiste et prend la parole au 18e Congrès national du Parti socialiste français à Tours, le 26 décembre 1920. Photo : Archives.

Nguyên Ai Quôc assiste et prend la parole au 18e Congrès national du Parti socialiste français à Tours, le 26 décembre 1920. Photo : Archives.

En 1920, après avoir relu plusieurs fois la première ébauche des thèses sur les questions nationale et coloniale de Lénine, Nguyên Ai Quôc affirma : « C’est ce qui nous est nécessaire, c’est la voie de nous libérer ».

Fin 1920, lors du XVIIIe Congrès de la SFIO, organisé à Tours (en France), il fut présent en qualité de seul délégué officiel des pays colonisés de l’Indochine. Il vota, comme la majorité des délégués participants, pour la IIIe Internationale (Internationale communiste), et participa à la création de la Section française de l’Internationale communiste (SFIC), futur Parti communiste français (PCF). Cet événement compléta sa quête de la voie du salut national qui passait par la voie de la révolution prolétarienne. Ce fut là un tournant décisif dans la pensée de Hô Chi Minh – du patriotisme au socialisme, et au communisme.

De 1921 à 1930, Nguyên Ai Quôc propagea activement le marxisme-léninisme dans les mouvements ouvriers et patriotiques du Vietnam, préparant les conditions nécessaires pour la fondation du Parti communiste du Vietnam.

Avec les œuvres « Le Procès de la colonisation française » et « Đường Kách Mệnh », notamment la parution du journal Thanh Niên le 21 juin 1925, il prépara des bases politiques pour la fondation du Parti.

Du 6 janvier au 7 février 1930, une conférence pour fusionner trois organisations communistes au Vietnam pour fonder le Parti communiste du Vietnam a lieu à Hong Kong (en Chine) sous l’égide de Nguyên Ai Quôc. Photo : Archives.

Du 6 janvier au 7 février 1930, une conférence pour fusionner trois organisations communistes au Vietnam pour fonder le Parti communiste du Vietnam a lieu à Hong Kong (en Chine) sous l’égide de Nguyên Ai Quôc. Photo : Archives.

Le 3 février 1930, Nguyên Ai Quôc présida une conférence pour fusionner trois organisations communistes au Vietnam pour fonder le Parti communiste du Vietnam, marquant une étape importante dans l’histoire de la construction nationale du pays.

Retourner au pays, apporter le printemps au peuple vietnamien

Le 10 mai 1941 est le premier jour où se tient le 8e plénum du Comité central du Parti communiste de l’Indochine, à Pac Po, dans la province de Cao Bang, sous l’égide de Nguyên Ai Quôc. Photo : Archives

Le 10 mai 1941 est le premier jour où se tient le 8e plénum du Comité central du Parti communiste de l’Indochine, à Pac Po, dans la province de Cao Bang, sous l’égide de Nguyên Ai Quôc. Photo : Archives

En 1941, après près de 30 ans d’activités révolutionnaires à l’étranger, Nguyên Ai Quôc revint au pays pour diriger directement la Révolution vietnamienne. En mai de la même année, il présida le 8e plénum du Comité central du Parti, décidant de changer la stratégie révolutionnaire pour s’adapter aux changements rapides de la situation internationale et nationale, en faisant de la libération du pays la tâche primordiale. Il décida de la fondation de la Ligue pour l’indépendance du Vietnam, ou plus communément appelé le Front Viêt Minh.

En août 1945, sous la direction du Parti et de Hô Chi Minh, le peuple vietnamien se souleva pour mener la Révolution d’Août. Révolution qui donna naissance à la République démocratique du Vietnam – le premier État d’ouvriers et de paysans en Asie du Sud-Est, ouvrant une ère d’indépendance et de liberté.

À la lumière de la Pensée de Hô Chi Minh, des générations de Vietnamiens se sont engagées fermement sur la voie de l’indépendance nationale et du socialisme, conduisant le pays et le peuple vietnamien à surmonter de nombreuses difficultés pour réussir les luttes pour l’indépendance et la réunification nationales, mener le processus de Renouveau (Đổi mới), d’industrialisation, de modernisation du pays et d’intégration internationale.

VNA/NDEL