Le projet vise à améliorer les compétences linguistiques des apprenants afin de répondre aux besoins d’apprentissage, de communication et d’intégration internationale, tout en renforçant la compétitivité des ressources humaines.
Pour la période 2025–2030, le projet prévoit l’élaboration et la mise en œuvre de programmes d’enseignement des langues de certains pays de l’ASEAN, en donnant la priorité au lao et à la langue nationale du Cambodge, notamment dans les communes frontalières.
Il prévoit également le déploiement de programmes de langues étrangères dans les établissements d’enseignement professionnel, universitaire et d’éducation permanente ; des projets pilotes d’initiation aux langues chinoise, japonaise et coréenne pour l’enseignement préscolaire ; ainsi que la poursuite de programmes pilotes d’initiation aux langues chinoise, russe, française, allemande, japonaise et coréenne pour les élèves de CP et CE1...
Parallèlement, le projet renforce l’enseignement des langues étrangères, l’enseignement intégré langue–contenu et l’enseignement de certaines disciplines et filières en langues étrangères dans le système éducatif national ; il vise aussi à maintenir et améliorer la qualité de l’enseignement du russe, du français, de l’allemand et d’autres langues.
Le projet définit huit missions et solutions prioritaires, portant notamment sur l’amélioration des mécanismes et politiques, le développement des enseignants, l’innovation pédagogique et de l’évaluation, l’application des technologies avancées et de l’intelligence artificielle, le renforcement des infrastructures, la coopération internationale, la communication et l’amélioration de la gestion et du suivi de sa mise en œuvre.
Il met l’accent sur la qualité du recrutement et de la formation des enseignants de langues étrangères, en priorisant les communes frontalières et les zones à conditions socio-économiques difficiles, tout en renforçant la formation en fonction des besoins en ressources humaines.
Le projet encourage en outre l’application des technologies et de l’intelligence artificielle dans l’enseignement des langues, l’innovation en matière d’évaluation, ainsi que l’élaboration de programmes, manuels et supports pédagogiques, avec une priorité accordée aux langues des pays voisins dans les zones frontalières, en adéquation avec les besoins des apprenants et les réalités locales.