Le Vietnam et le Japon coopèrent dans le règlement des conséquences de la guerre

Le 21 août à Hanoï, Dong Huy Cuong, secrétaire général du Comité de paix du Vietnam, a reçu Miyuki Sakuma, présidente de l’Association d’amitié Japon-Vietnam de la préfecture japonaise de Hiroshima.
Lors de la rencontre entre Dong Huy Cuong, secrétaire général du Comité de paix du Vietnam, et Miyuki Sakuma, présidente de l’Association d’amitié Japon-Vietnam de Hiroshima. Photo: thoidai
Lors de la rencontre entre Dong Huy Cuong, secrétaire général du Comité de paix du Vietnam, et Miyuki Sakuma, présidente de l’Association d’amitié Japon-Vietnam de Hiroshima. Photo: thoidai

Créée en 1955, l’Association d’amitié Japon-Vietnam d’Hiroshima a pour objectif de développer le mouvement de solidarité avec le peuple vietnamien visant à lutter pour la paix et contre la guerre, a déclaré Miyuki Sakuma.

Elle est la plus ancienne organisation d’amitié d’Hiroshima, a-t-elle indiqué.

Elle a mis en place de nombreuses activités d’échange et d’amitié avec la communauté vietnamienne vivant et étudiant à Hiroshima, a-t-elle ajouté.

Selon elle, au cours de sa visite au Vietnam, l’Association d’amitié Japon-Vietnam d’Hiroshima rencontrera des responsables de la province vietnamienne de Hoa Binh (au Nord) pour appeler à participer au réseau des maires pour la paix vers un monde sans armes nucléaires.

Elle a déclaré que les habitants d’Hiroshima avaient subi les conséquences de la guerre, en particulier des bombardements atomiques à Hiroshima et à Nagasaki, et qu’ils avaient donc compris et voulaient partager la douleur des victimes de l’agent orange au Vietnam.

Bien que la guerre soit finie, la douleur est toujours là. Par conséquent, l’Association d’amitié Japon-Vietnam d’Hiroshima souhaite renforcer la coopération dans les activités de maintien de la paix et de réduction des douleurs causées par la guerre, a-t-elle affirmé.

De son côté, Dong Huy Cuong a présenté le Comité de paix du Vietnam.

Créé par le président Hô Chi Minh en 1950, il vise à contribuer à la cause de la libération et de la réunification nationales, de la construction et de la défense nationales, et au mouvement commun des peuples du monde pour la paix et l’indépendance nationale, a -t-il déclaré.

Il se concentre désormais sur la cause de l’éducation à la paix pour toutes les classes du peuple vietnamien, en particulier les jeunes générations, contribuant à la lutte commune pour la paix mondiale, y compris la lutte pour le désarmement nucléaire.

Il a également hautement apprécié les activités de l’Association d’amitié Japon-Vietnam d’Hiroshima, notamment la propagande sur la catastrophe nucléaire d’Hiroshima et de Nagasaki, contribuant à la lutte contre la prolifération nucléaire et pour le désarmement au Japon et dans le monde, ainsi que son idée de demander à sa province de rejoindre le réseau des maires pour la Paix.

Lors de la rencontre, les deux parties ont également convenu de continuer à maintenir une bonne amitié et des activités de coopération dans les temps à venir.

Le réseau des maires pour la paix a été créé en 1982 par les villes d’Hiroshima et de Nagasaki dans le but de construire un monde sans armes nucléaires.

Depuis sa création, il a mis en œuvre de nombreux plans pour construire un monde sans armes nucléaires et des villes sûres et durables.

Au 1er août 2023, il compte 8 271 villes membres réparties dans 166 pays et territoires.

5 villes vietnamiennes font partie de ce réseau, dont Hanoï, Hai Phong, Can Tho, Da Nang et Hô Chi Minh-Ville.