Lors de l’évènement, les participants ont discuté des secteurs potentiels tels que l’énergie, les aliments, l’agriculture, le tourisme, la culture, et l’art dans lesquels les deux pays peuvent promouvoir leur coopération.
Ce colloque s’inscrit dans le cadre d’une série d’activités afin de célébrer le 50e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre le Vietnam et l’Iran (4 août 1973 - 4 août 2023).
Il a vu la participation des experts vietnamiens et iraniens en politique, diplomatie et relations internationales.
Ils ont discuté des changements dans la situation régionale, du rôle de l’Iran au Moyen-Orient du rôle du Vietnam en Asie du Sud-Est, des réalisations que le Vietnam et l’Iran avaient obtenues depuis 50 ans et des domaines potentiels de coopération dans les temps à venir.
Selon le Dr Alireza Khodagholipour, directeur du groupe de recherche sur l’Asie, relevant de l’Institut iranien d’études internationales et politiques, les relations entre le Vietnam et l’Iran se sont bien développées dans de nombreux domaines.
Ils organisent régulièrement des délégations de haut niveau, montrant leur volonté de promouvoir leurs relations amicales, a-t-il estimé.
Ils disposent de nombreuses similitudes en termes de culture et d’histoire, a-t-il souligné, ajoutant que ceux-ci jouaient un rôle important dans la région, se soutenant mutuellement au sein des forums internationaux.
Selon lui, l’Asie et l’Asie du Sud-Est font partie des priorités de la politique étrangère de l’Iran. C’est une base importante pour que le Vietnam et l’Iran développent leurs relations, a-t-il affirmé.
Il a suggéré que les deux pays se concentrent sur le développement de leurs échanges et de la coopération dans des domaines spécifiques tels que l’énergie, les aliments et l’agriculture.
Afin de promouvoir les échanges populaires, ils devront renforcer leur coopération dans le tourisme, la culture et l’art à travers des films, de la musique et des expositions documentaires.
Selon le Dr Kieu Thanh Nga, directrice adjointe de l’Institut d’études sur l’Afrique et le Moyen-Orient, le Vietnam et l’Iran occupent une position importante sur la ceinture économique et politique asiatique.
Leurs économies ne se font pas concurrence, au contraire, elles se complètent, a-t-elle déclaré.
Le Vietnam exporte principalement vers l’Iran des produits agricoles, des produits aquatiques, des textiles et des chaussures.
L’Iran exporte principalement vers le Vietnam des produits pétroliers et pharmaceutiques.
Le Vietnam peut être une porte d’entrée permettant à l’Iran d’accroître son commerce et sa distribution de marchandises en Asie du Sud-Est, et dans le même temps, l’Iran peut aider le Vietnam à élargir son marché au Moyen-Orient.
Selon Kieu Thanh Nga, afin de promouvoir la coopération bilatérale, les deux pays devront renforcer l’échange d’informations dans des domaines potentiels tels que l’investissement, le commerce, l’énergie et l’agriculture.
En outre, la coopération universitaire, la recherche, l’éducation et l’échange d’experts et de maîtres de conférences à l’université et d’étudiants sont aussi les secteurs potentiels de coopération, a-t-elle souligné.
Les deux pays devront renforcer la coopération entre les scientifiques et les hommes d’affaires pour promouvoir les atouts de chacun.