C’est ce qu’a déclaré le vice-ministre de la Santé, Nguyên Truong Son, lors d’un événement visant à mobiliser des soutiens en faveur du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, co-organisé à Hanoï par les ambassades de Suède et des Etats-Unis au Vietnam.
Selon le vice-ministre, le taux de personnes infectées par le VIH au Vietnam recevant un traitement antirétroviral avec une charge virale inférieure au seuil de détection atteint 96%, contribuant à limiter la propagation du virus au sein de la communauté.
Le Parti et l'État du Vietnam apprécient et reconnaissent toujours hautement les contributions des bailleurs de fonds internationaux, en particulier le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, a-t-il indiqué, ajoutant que depuis 2004, ce Fonds avait fourni au Vietnam environ 450 millions de dollars pour des projets contre le VIH/sida, la tuberculose et le paludisme.
De son côté, l'ambassadrice de Suède, Ann Mawe, a constaté que le Vietnam avait fait des progrès remarquables dans la protection des personnes contre le sida, la tuberculose et le paludisme ces dernières années. Trois subventions du Fonds mondial sont en vigueur jusqu'en 2023, axées sur la réduction des nouvelles infections et de la mortalité dans le monde, sont conformes à l'objectif du Vietnam d'éliminer ces maladies d'ici 2030.