Il a noté que le Vietnam, autrefois confronté à des difficultés économiques plus graves que celles de l’Indonésie, affiche aujourd'hui une croissance remarquable, avec une progression de plus de 7% en 2024.
Comparant l’économie à une course et le potentiel à un moteur, Arsjad Rasjid a désigné le secteur manufacturier comme le principal levier du succès vietnamien. Il a mis en lumière la montée en puissance des exportations de produits manufacturés, contrastant avec la désindustrialisation précoce observée dans certains pays de la région.
Selon lui, cette accélération est portée par la volonté du Vietnam de mettre en œuvre des réformes concrètes. Il a ainsi encouragé d'autres nations à s’inspirer de cet exemple, en attirant les investisseurs, en développant les ressources humaines, en renforçant les infrastructures et en anticipant les évolutions du marché mondial.
Lors d'une visite au Vietnam en 2023 en tant que président de la KADIN et de l’ASEAN-BAC, Arsjad Rasjid avait déjà souligné les potentiels de coopération bilatérale dans des domaines comme la pêche, l’économie verte, l’alimentation ou encore l’écosystème de véhicules électriques au sein de l’ASEAN. Il a plaidé pour une synergie régionale dans la production de batteries et de pièces détachées, estimant qu'une collaboration étroite entre l'Indonésie, le Vietnam et d'autres pays favoriserait un développement commun et durable.
Évoquant le rôle du Vietnam dans l'intégration économique régionale, il a mis en avant son fort taux de croissance, une population nombreuse avec une classe moyenne en expansion, et ses progrès technologiques. Il a conclu que le Vietnam est un partenaire clé au sein de l’ASEAN et a insisté sur l’importance d’une coopération renforcée pour bâtir un nouveau moteur de croissance pour la région.