La stratégie vise également à améliorer la résistance au risque du marché, ce qui en fait un canal important de mobilisation de capitaux à moyen et long terme pour l’économie nationale.
Des outils de finance verte et durable seront promus, la transformation numérique sera accélérée dans le secteur et l’intégration internationale sera renforcée pour réduire les écarts de développement entre le marché boursier national et celui des pays développés.
Selon la stratégie, la capitalisation boursière serait égale à 100% du PIB d’ici 2025 et à 120% d’ici 2030. L’encours des obligations représenterait au moins 47% du PIB d’ici 2025 et 58% d’ici 2030.
La proportion d’obligations d’État détenues par des investisseurs non bancaires atteindrait 55 % d’ici 2025 et 60 % d’ici 2030. Le nombre de négociants en actions atteindrait 9 millions d’ici 2025 et 11 millions d’ici 2030.
Parmi les objectifs importants fixés dans la stratégie figurent le passage du marché frontière à un marché émergent, conformément aux normes des agences de notation internationales d’ici 2025, et l’adhésion au groupe des quatre principaux marchés boursiers de l’ASEAN d’ici 2025.
À cette fin, la stratégie propose une série de solutions telles que le renforcement des capacités de gestion, de supervision et d’inspection des forces concernées, ainsi que l’augmentation des approvisionnements et l’amélioration de leur qualité.
La stratégie prévoit également l’émission d’une variété d’obligations d’État, garanties par l’État et les collectivités locales ; l’encouragement des entreprises à émettre une variété de types d’obligations adaptés à leurs besoins de mobilisation de capitaux ; et la promotion des obligations vertes pour créer davantage de canaux de mobilisation de capitaux pour le budget et les entreprises, et l’attraction des investisseurs vers un développement économique durable.
Elle met l’accent sur l’approche des pratiques internationales en matière de normes comptables et d’audit, ainsi que sur l’application des normes comptables internationales (IAS) et des normes internationales d’information financière (IFRS), améliorant ainsi la transparence et l’efficacité de la fourniture d’informations aux investisseurs. Le rôle et la responsabilité des agences de notation de crédit sur le marché des obligations d’entreprises devraient être renforcés, en exigeant que les émetteurs d’obligations soient notés, indique la stratégie.