Les costumes de printemps de l’ethnie La Chi à Bac Hà

Nhân Dân en ligne - Chaque printemps, les gens de La Chi à Bac Hà, portent des costumes nouveaux et uniques. La particularité est que tous sont faits à la main et que leurs couleurs ont des significations culturelles.

Dans chaque maison sur pilotis des La Chi à Bac Ha, il y a un métier à tisser en bois. Photo: VOV
Dans chaque maison sur pilotis des La Chi à Bac Ha, il y a un métier à tisser en bois. Photo: VOV

Les vêtements indigo des costumes très simples parsemée d’un petit motif constituent une belle tradition chez les La Chi à Bac Hà. Le costume traditionnel pour accueillir le printemps chez les La Chi, représente la fierté et l’affection des femmes pour les membres de leur famille lorsqu’elles cousent elle-même ces costumes.

Ly Thi Nê au village de Mao Phô, commune de Nam Khanh, district de Bac Hà a partagé : « Je couds habituellement en septembre et octobre, lorsque les travaux agricoles sont finis pour pouvoir terminer les costumes avant le Têt. Pour achever un costume, cela demande plusieurs mois, mais j’ai l’habitude d’en faire pour mon mari et mes enfants et j’en suis très heureuse ».

Les costumes des La Chi ne sont ni colorés ni sophistiqués. Les hommes portent des chemises, des pantalons amples et des foulards. Les femmes portent une longue robe avec une ceinture, une longue écharpe, un pantalon ou une jupe. Leur costume paraît simple, mais pour réaliser un vêtement complet, il faut passer par de nombreuses étapes depuis la plantation du coton, le tissage, la teinture à l’indigo, la couture et enfin la broderie.

Les costumes de printemps de l’ethnie La Chi à Bac Hà. Photo: VOV

Vàng Thi Nê du village de Mao Pho, a déclaré : « Coudre des vêtements pour femmes est ce qui est le plus difficile et qui prend aussi le plus de temps, car il faut broder des motifs sur l’ourlet de la chemise. Je porte toujours les vêtements traditionnels que j’ai confectionnés parce que je me sens belle et très fière ».

Dans chaque maison sur pilotis des La Chi à Bac Ha, il y a un métier à tisser en bois, où les femmes apprennent dès leur jeune âge à confectionner leurs propres costumes pour elles-mêmes et leur famille. Ce travail est aussi un critère pour évaluer l’ingéniosité et l’assiduité des femmes de la communauté.

Le chef du bureau de la culture et de l’information du district de Bac Hà, Bui Van Vinh, a déclaré : « Afin de créer les conditions pour que les habitants de La Chi continuent à promouvoir ces valeurs culturelles, nous allons créer des destinations touristiques dans les villages pour préserver les villages artisanaux traditionnels des habitants ».

Dans la vie moderne, bien que La Chi soient ouverts d’esprit et s’intègrent avec d’autres groupes ethniques pour développer leur économie et améliorer leur vie, ils n’oublient pas de consacrer leurs meilleures terres à la culture du coton et de l’indigo.

En plus des jours du Têt, les costumes fabriqués à partir de ces matériaux rustiques sont également portés par les La Chi dans les activités quotidiennes, contribuant à maintenir et à préserver leur identité culturelle.

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