Les États-Unis importent officiellement des pamplemousses vietnamiens

Après plus de cinq ans de négociations, le Département américain de l’Agriculture a officiellement autorisé l’importation de pamplemousses frais du Vietnam.
Le Département américain de l'Agriculture a annoncé le 4 octobre l'autorisation d'importer des pamplemousses vietnamiens. Photo : tuoutre.vn.
Le Département américain de l'Agriculture a annoncé le 4 octobre l'autorisation d'importer des pamplemousses vietnamiens. Photo : tuoutre.vn.

Le pamplemousse est le septième fruit frais du Vietnam à être autorisé à entrer sur le marché américain, après la mangue, le longane, le litchi, le fruit du dragon, le ramboutan et la pomme étoile, a fait savoir Hoàng Trung, directeur du Département de la protection des végétaux relevant du ministère vietnamien de l’Agriculture et du Développement rural, lors d’une réunion tenue le 17 octobre à Hanoï.

Les États-Unis ont une forte demande de fruits, jusqu’à 12 millions de tonnes par an. Leur production nationale ne satisfait que 70 % de la demande tandis que les 30 % restants, soit 3,6 millions de tonnes, sont importés.

Le Vietnam abrite 105 400 ha de terres de pamplemousse de diverses variétés, générant près de 905 000 tonnes de fruits. Le delta du Mékong abrite à lui seul environ 32 000 ha, avec une production d’environ 369 000 tonnes.

Cela offre un une grande opportunité pour les fruits vietnamiens, dont le pamplemousse, d’accéder au marché américain, a noté Hoàng Trung.

Pour exporter les pamplemousses aux États-Unis, le département de la protection des végétaux travaillera avec les parties concernées pour mettre en œuvre les mesures nécessaires, en particulier la formation des agriculteurs et des entreprises exportatrices aux exigences d’importation des États-Unis. Il maintiendra également l’octroi de codes d’unité de production et surveillera strictement la contamination des fruits par les ravageurs.

Tous les lots de pamplemousse à expédier aux États-Unis seront irradiés dans les établissements d’irradiation reconnus par les États-Unis, sous la supervision du Service américain d’inspection de la santé animale et végétale et du Département de la protection des végétaux, a ajouté Hoàng Trung.