S'exprimant au siège de l'Organisation météorologique mondiale (OMM) à Genève, Antonio Guterres a défendu avec force la science et les données climatiques. Il a insisté sur la nécessité de lutter contre la désinformation, le harcèlement en ligne et l'écoblanchiment climatique.
Il a également exhorté les pays à disposer de plans d’action nationaux en matière de climat pour le sommet de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP30). Cet événement est prévu au Brésil en novembre.
Antonio Guterres a appelé les pays à s'attaquer à la catastrophe climatique, notamment à réduire les émissions de gaz à effet de serre au cours de la prochaine décennie.
Le même jour, le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) a alerté sur la lenteur de la réaction mondiale face aux fuites de méthane. Il s'agit d'un gaz à effet de serre dont la capacité de production de chaleur est bien supérieure à celle du dioxyde de carbone.
L’agence a indiqué que sur 3 500 alertes concernant des fuites de méthane dans l'industrie pétrolière et gazière, seulement 12 % ont reçu une réponse. Cela entraîne un risque de fuites importantes de ce gaz et aggrave le réchauffement climatique.