La VAORRC a travaillé pendant de nombreuses années pour que le gouvernement américain s’acquitte de sa responsabilité envers les victimes vietnamiennes de l’agent orange/dioxine, à travers des activités de soutien telles que les soins sanitaires, les affaires familiales, la formation professionnelle, la fourniture de services et le nettoyage de l’agent orange/dioxine au Vietnam.
À ce jour, les États-Unis ont contribué une part pour aider le Vietnam à surmonter les conséquences, mais une très petite part de leur responsabilité. Par conséquent, la VAORRC s’efforce d’intensifier la résolution d’autres problèmes, par exemple la désintoxication non seulement à Da Nang, mais dans d’autres localités vietnamiennes.
Pour les victimes de l’agent orange/dioxine, les États-Unis accordent un budget spécifique mais insuffisant par rapport aux besoins des victimes et de leurs familles. Actuellement, la prochaine génération de victimes de l’agent orange/dioxine qui doivent souffrir des conséquences de ce poison n’est actuellement pas directement prise en charge, notamment les jeunes victimes.
C’est pourquoi, le premier projet de loi proposée par la VAORRC, en collaboration avec la députée américaine Barbara Lee, a pour but de défendre les victimes vietnamiennes de l’agent orange/dioxine et en même temps des américains. En particulier, les victimes de l’agent orange/dioxine d’origine vietnamienne vivant actuellement aux États-Unis n’ont pas été indemnisées.
À noter que la situation compliquée du COVID-19 dans le monde entier et au Vietnam a affecté les victimes de l’agent orange/dioxine, qui ont souvent des malformations congénitales qui les empêchent de tolérer la maladie. La VAORRC a donc appelé au soutien des organisations de victimes face à la pandémie de COVID-19.
Le gouvernement américain devrait assumer la responsabilité de fournir des médicaments et de la nourriture aux victimes dans un proche avenir, en particulier d’augmenter l’approvisionnement en vaccins pour le Vietnam.
La VAORRC travaille maintenant avec une organisation partenaire - Association des Victimes de l’agent orange/dioxine du Vietnam (VAVA) - pour réaliser des activités. La VAVA est l’entité d’organisation et de mise en œuvre de programmes tels que l’exploitation des centres médicaux, des centres de soins sanitaires aux jardins d’enfants et des centres de formation professionnelle. De plus, la VAORRC fait des dons aussi à la VAVA et fait appel au gouvernement américain pour financer les activités de la VAVA.
La VAORRC a déployé de nombreuses campagnes médiatiques aux États-Unis et activités éducatives visant à partager des informations pour la communauté, particulièrement dans les écoles ou les centres communautaires. À cause de la pandémie de COVID-19, la VAORRC doit organiser des webinaires en présence de beaucoup de représentants des communautés vietnamienne, laotienne, cambodgienne et américaine.
De plus, la VAORRC a établi les liens solides avec des partenaires importants, à savoir des jeunes américains d’origine vietnamienne, d’origine laotienne et d’origine cambodgienne, et l’Association américaine pour la santé publique (American Public Health Association - APHA).
Chaque pays a sa relation différente avec le Vietnam. Le gouvernement des États-Unis est l’agence principalement responsable sur l’utilisation de la guerre chimique et des dommages causés aux personnes et aux terres du Vietnam.
Par conséquent, la VAORRC a pour mission spéciale de forcer le gouvernement à assumer sa responsabilité de traiter les « blessures » de la guerre, de fournir un soutien total aux victimes vietnamiennes de l’agent orange et de nettoyer les « points chauds » toxiques.
Il est nécessaire que la communauté internationale s’unisse et fasse pression politiquement sur le gouvernement américain et d’autres gouvernements occidentaux pour exiger un soutien direct aux victimes de l’agent orange/dioxine.
Il faut également construire la solidarité des peuples et exploiter les soutiens de la diplomatie populaire dans l’appel aux dons.
Il nécessite également d’avoir un impact fort sur les fabricants de produits chimiques Dow Chemical et Monsanto, qui sont directement impliquées dans la catastrophe de l’agent orange. Alors que le gouvernement américain a accordé des fonds pour nettoyer les « points chauds » et aider les victimes, Dow et Monsanto ne l’ont pas encore fait. Ces deux entreprises chimiques ont également nié et se sont soustraites à leur responsabilité, malgré leurs énormes profits grâce au commerce de pesticides et d’un certain nombre d’autres substances toxiques.
« Il faut avoir une grande campagne pour faire pression sur Dow Chemical et Monsanto », selon Merle Evelyn Ratner.