Aux Jeux olympiques de Paris 2024, la tireuse Trinh Thu Vinh s’est classée 4e, frôlant l’obtention d’une médaille. En considérant les capacités et le potentiel de cette athlète ainsi que de l’équipe vietnamienne de tir, le Département de l’Éducation physique et des Sports et la Fédération vietnamienne de tir ont mis en œuvre un plan pour faire progresser Thu Vinh et ses coéquipières.
Actuellement, l’entraîneuse mongole Byambajavyn a commencé à entraîner l’équipe féminine de tir au pistolet au centre national d’entraînement sportif de Hanoi. Sa contribution améliorera les performances du groupe féminin, en particulier celles de Trinh Thu Vinh. En outre, la discipline de tir au Vietnam envisage de recruter d’autres experts dans les temps à venir.
Selon Dô Van Binh, président de la Fédération vietnamienne de tir, dans la Stratégie de développement de l’éducation physique et des sports jusqu’en 2030, avec une vision à 2045, le tir est une discipline clé susceptible de concourir pour des médailles olympiques et recevra une meilleure attention en termes d’investissements.
Dans le cadre des efforts pour recruter des experts, il est probable que Park Chung Gun, récemment nommé « Meilleur expert étranger de l’année 2024 » lors du Gala de la Coupe de la Victoire, continue de collaborer avec Trinh Thu Vinh. Lors de la cérémonie, Park Chung Gun a exprimé sa volonté de faire tout son possible pour aider Trinh Thu Vinh et ses coéquipières à briller.
En parallèle, l’équipe vietnamienne de tir à l’arc poursuit sa collaboration avec l’expert sud-coréen Park Chae-soon, un entraîneur renommé ayant conduit l’équipe sud-coréenne de tir à l’arc à remporter de nombreuses médailles d’or olympiques. Auparavant, il a aidé deux archers vietnamiens à se qualifier pour les Jeux olympiques de Paris 2024. La R. de Corée étant une superpuissance du tir à l’arc aux JO, Park Chae-soon, avec sa riche expérience, est pressenti pour apporter des changements significatifs au tir à l’arc vietnamien. Les archers vietnamiens auront également plus d’opportunités de s’entraîner et de se confronter aux meilleurs tireurs sud-coréens afin d’améliorer leurs techniques, leur condition physique et leur résilience en compétition.
Dans une autre discipline, le taekwondo vietnamien connaît un changement important 25 ans après la médaille d’argent obtenue aux Jeux olympiques de Sydney 2000. Le Département de l’Éducation physique et des Sports, la Fédération vietnamienne de taekwondo et le Service de la Culture et des Sports de Hô Chi Minh-Ville mènent actuellement un programme ambitieux pour préparer le taekwondo aux JO.
Cela inclut le recrutement d’Erfan Heydarl, un ancien champion de taekwondo iranien qui a remporté plusieurs médailles entre 2017 et 2023 et a déjà entraîné l’équipe nationale de Bahreïn. Avant ce contrat, Erfan Heydarl avait entraîné plusieurs équipes locales, apportant des changements positifs notables.
En plus de recruter des experts, Hô Chi Minh-Ville investit dans des infrastructures, des équipements et des conditions d’entraînement pour les athlètes de taekwondo.
En 2025, le Vietnam accueillera deux grands événements : le Tournoi international de taekwondo - CJ 2025 à Hô Chi Minh-Ville et le Championnat d’Asie du Sud-Est à Khanh Hoa, servant de préparation aux SEA Games 33.
L’équipe féminine du relais 4 x 400 mètres, composée de Quach Thi Lan, Nguyên Thi Hang, Nguyên Thi Ngoc et Hoàng Thi Minh Hanh, défendra la médaille d’or remportée lors des Championnats d’Asie 2024. Cette performance leur a valu d’être honorées dans la catégorie « Équipe de l’année » lors de la Coupe de la Victoire 2024.
Pour « récolter les fruits » sur la scène olympique, des investissements importants sont nécessaires. En effet, si les athlètes continuent de s’entraîner dans des installations techniques obsolètes et dégradées, et de faire face à un manque constant de ressources, cet objectif sera difficilement atteignable. Le fait d’obtenir une médaille olympique exige que le sport vietnamien surmonte de nombreux défis, ce qui nécessite impérativement de mobiliser des ressources financières, de recruter des experts internationaux qualifiés, d’investir dans la modernisation et l’acquisition d’équipements nécessaires, ainsi que d’améliorer la nutrition, les salaires et les primes des athlètes.
