À l’école internat ethnique de Co Ma, enseignants et élèves façonnent, à partir de tiges de bambou, une grande lanterne en forme d’étoile, symbole de la fête.
« Je m’appelle Sùng Tha Táu, je vis à l’internat avec mes camarades. Cette année, nous avons eu droit à une fête très joyeuse avec nos professeurs. Nous avons fabriqué des lanternes, chanté et dansé sous la pleine lune. C’était merveilleux! »

L’établissement compte près de 650 élèves, issus pour la plupart de familles pauvres ou très modestes appartenant à des minorités ethniques, comme nous l’a expliqué Le Trung Kien, le directeur adjoint de l’école.
«Conscients des difficultés des enfants, nous avons mobilisé toutes les ressources disponibles pour leur offrir une fête pleine de sens, afin de leur donner confiance et espoir», nous précise-t-il.

Dans la commune frontalière de Phiêng Pan, des soldats du poste de garde-frontière local, accompagnés de bénévoles, ont parcouru des dizaines de kilomètres à travers montagnes et forêts pour apporter des cadeaux aux enfants des écoles maternelles et primaires.
« C’est la première fois que je reçois un cadeau pour la Fête de la Lune. Je suis très heureux. Merci à tous les oncles et tantes! », nous confie un petit garçon.
« Je suis très contente d’avoir reçu des gâteaux et des jouets. J’espère que la fête sera encore organisée l’année prochaine! », ajoute une fillette.

Outre les friandises et fournitures scolaires, les familles ont également bénéficié de consultations médicales gratuites et d’une distribution de médicaments.
Partout au Vietnam, la Fête de mi-automne illumine les visages des enfants.
Mais dans les régions montagneuses et frontalières, ces moments de joie représentent bien plus qu’une célébration: c’est un soutien moral précieux, qui nourrit le courage et le désir d’apprendre des enfants vivant dans des conditions difficiles.