La Déclaration ne se limita pas à proclamer avec force l'indépendance et la liberté du peuple vietnamien.
Il s’affirma également comme une déclaration universelle, intemporelle, sur les droits humains et les droits des peuples, s’adressant à l’humanité tout entière.
Quatre-vingts ans sont passés, mais la valeur scientifique, révolutionnaire et théorique de cette Déclaration d’indépendance, et plus encore sa portée profondément humaniste en matière de droits humains, demeure intacte et intemporelle.
Ces idées constituent un socle théorique qui continue d’éclairer et d’orienter le Parti et l’État du Vietnam dans l’élaboration et la mise en œuvre des politiques visant à garantir et protéger les droits de l’homme au Vietnam. Grâce à cela, le peuple vietnamien a pu véritablement vivre dans l’indépendance et la liberté, jouir de droits démocratiques et humains de plus en plus complets, et accéder à une vie prospère et heureuse.

Cependant, par de sombres complots, les forces réactionnaires n’ont cessé de chercher à travestir, dénigrer et nier les valeurs sublimes de la Déclaration d’indépendance du Vietnam (la Déclaration).
Elles estiment que la Déclaration n'est qu'une copie irréfléchie et arbitraire des Déclarations de la France et des États-Unis ; les idées sur les droits de l'homme qui y figurent ne sont que des slogans et du populisme sans valeur pratique, et n'apportent aucun bénéfice réel au peuple.
Non contentes de nier la portée universelle et humaniste de la Déclaration, ces forces hostiles s’emploient à déformer et à rejeter les efforts ainsi que les résultats tangibles du Vietnam dans la garantie des droits démocratiques et humains au cours des dernières décennies.
Elles prétendent que, depuis ces dernières années, le peuple vietnamien n’aurait pas joui de liberté, de démocratie, d’égalité, de prospérité, ni de bonheur, comme proclamé.
Elles inventent également de prétendus « dossiers » de violations des droits humains, accusent le Vietnam de répression religieuse et de discrimination envers les minorités ethniques.
Leur objectif est clair : utiliser ces accusations mensongères pour créer un prétexte permettant à certaines « organisations internationales des droits de l’homme » d’interférer dans les affaires intérieures du Vietnam au nom de la « défense de la justice ».
Elles exigent l'inscription du Vietnam sur la « liste noire » des États violant les droits de l'homme, nécessitant une surveillance particulière et des sanctions sévères.

Chaque fois que le Vietnam est élu au Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, ces forces redoublent d’attaques et de manœuvres pour saper son prestige et entraver son action.
Il n’est pas difficile de trouver que ces discours mensongers visent en réalité à ternir l’image du Président Hô Chi Minh et à affaiblir le rôle et le prestige du Parti communiste du Vietnam.
Leur but ultime : semer le doute, miner la confiance du peuple envers le Parti et l’État, afin de manipuler et de pousser les citoyens à tourner le dos à la Patrie, pour saisir l'occasion d'envahir et d'annexer à nouveau notre pays.
Pourtant, la valeur de la Déclaration d’indépendance est incontestable.
Bien qu'elle ait été rédigée dans un délai très court en raison de l'urgence révolutionnaire, elle reflète l’intelligence vive et la méthode de pensée scientifique dialectique du Président Hô Chi Minh, nourrie par le marxisme-léninisme
Il sut exploiter les données historiques avec prudence, dans un raisonnement logique et convaincant.
Le fait qu’il ait choisi, dès les premières lignes, de citer à la fois la Déclaration d’indépendance américaine et la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen française, révèle un esprit profondément humaniste : toute valeur issue de la civilisation universelle mérite d’être respectée, héritée et étudiée.
L’objectif politique majeur de la Déclaration portait une dimension internationale de haute portée : non seulement l’indépendance et la liberté pour le peuple vietnamien, mais aussi pour tous les peuples opprimés du monde.
Ce document historique, en plus de sa valeur théorique révolutionnaire, incarne ainsi des valeurs humanistes intemporelles sur les droits humains et les droits des peuples.
Dans la Déclaration américaine ou celle française, l’égalité et la liberté étaient proclamées comme des droits inaliénables de « tous les hommes ».
Mais, en réalité, ce « tous » n’incluait pas les esclaves ni les peuples colonisés. De nombreux dirigeants et chercheurs américains ont reconnu que ce « tous » se limitait aux hommes blancs.

La pensée de Hô Chi Minh sur les droits de l'homme se situe à un niveau différent.
Il affirmait que tous les êtres humains naissent avec des droits et doivent être égaux, libres et heureux, mais « tous les êtres humains » dans la pensée de Hô Chi Minh désigne tous les êtres humains, incluant simultanément toutes les nations, c'est-à-dire l'humanité tout entière.
Dans sa pensée, les droits humains doivent être réels et absolus. Pour que le peuple jouisse d'une véritable liberté et d'une véritable égalité, la nation doit être indépendante et libre ; pour libérer pleinement le peuple, il est nécessaire de libérer la nation.
Car si la nation reste opprimée et dominée, le peuple restera opprimé, exploité, asservi et ne pourra jouir ni de la liberté, ni de l'égalité, ni d'aucun droit.
C’est pourquoi il affirmait que l'indépendance et la liberté de la nation doivent toujours être étroitement liées à la liberté et au bonheur du peuple.
Il a souligné que l'indépendance et la liberté sont très précieuses et que, si nécessaire, nous devons résolument mobiliser toute notre énergie, notre force, notre vie et nos biens pour les préserver.
Fidèles à l’esprit de la Déclaration, au cours des 80 dernières années, le Parti et l’État du Vietnam n’ont cessé de promouvoir la garantie des droits humains pour toutes les couches sociales.
Depuis l'indépendance du pays, une série de politiques, de lois et de mesures ont été adoptées pour concrétiser et institutionnaliser les droits de l’homme et du citoyen.
Au fil des années, le Parti et l’État ont non seulement maintenu cette orientation, mais l’ont approfondie et renforcée : améliorer les conditions de vie matérielles et spirituelles du peuple ; améliorer la protection sociale et les services de base (logement, éducation, santé, emploi, transport) ; promouvoir le progrès et l’équité sociale ; élever la qualité de vie des Vietnamiens ; reconnaître, respecter, protéger et garantir les droits de l'homme et les droits du citoyen dans les domaines politique, civil, économique, culturel, social, etc.
Grâce à ces efforts constants, le Vietnam a réalisé des progrès remarquables dans la promotion et la protection des droits humains, largement reconnus par la communauté internationale.

Le peuple vietnamien bénéficie non seulement d’une vie économique de plus en plus prospère, mais aussi d’une vie politique, culturelle et sociale toujours plus démocratique, équitable, progressiste et civilisée.
Partout dans le pays, en particulier dans les zones de minorités ethniques ou auprès des groupes vulnérables, les droits humains fondamentaux sont garantis : droits à la vie, au travail, à l’éducation, aux soins de santé, au bien-être social, à la liberté d’expression et de religion.
Le Parti et l’État veillent à ce qu’aucun citoyen ne soit discriminé ni laissé pour compte dans le processus de développement et de prospérité nationale.
La garantie des droits humains a permis au Vietnam d'être reconnu et hautement apprécié par de nombreuses organisations internationales.
En 2024, le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) a reconnu le Vietnam comme le pays dont l’indice de développement humain a progressé le plus rapidement au monde ; il est aussi l’un des pays les plus heureux d’Asie, et un des premiers à avoir atteint nombre d’Objectifs du millénaire et de développement durable, dont plusieurs directement liés aux droits humains.
Le Vietnam a été élu à deux reprises au Conseil des droits de l’homme de l’ONU (mandats 2014-2016 et 2023-2025), et a été reconnu pour ses initiatives et son engagement en faveur de la protection et de la promotion des droits humains à l’échelle mondiale.
Ces réalisations constituent la preuve vivante que le Parti et l’État vietnamiens n’ont jamais dévié des principes énoncés par la Déclaration d’indépendance.
Huit décennies se sont écoulées, mais les valeurs humanistes qu’elle porte en matière de droits humains demeurent intactes et imprègnent la nation.