Le 3 janvier, dans le Parc national de Xuan Thuy, district de Giao Thuy, province de Nam Dinh (au nord du Vietnam), a eu lieu un atelier de formation sur le thème « Application de la technologie d’interaction en ligne pour introduire l’écosystème des zones humides dans l’enseignement primaire ».
Placé sous les auspices du Centre de conseil en santé familiale et de développement communautaire (CFC Vietnam) et du service provincial de l'Éducation et de la Formation, cet atelier a attiré la participation d’une cinquantaine de fonctionnaires chargés de l'éducation et d’enseignants venus de différentes écoles primaires de Nam Dinh.
L’événement s’inscrivait dans le cadre du projet « Application de la technologie d’interaction en ligne pour introduire l’écosystème des zones humides dans l’éducation primaire au changement climatique au Vietnam », financé par le Fonds canadien d’initiatives locales (FCIL).
Il visait à promouvoir l’application des technologies avancées dans l’éducation, ainsi qu’à sensibiliser la communauté locale à l’importance de l’écosystème des zones humides et de la résilience au changement climatique.
Dans son discours d’ouverture, Leigh McCumber, conseillère politique et d’information culturelle de l’ambassade du Canada au Vietnam, également directrice du programme FCIL, a souligné : « Nous sommes heureux de voir que le fonds FCIL peut aider les collectivités locales vietnamiennes à mettre en œuvre des approches innovantes et créatives dans la résilience au changement climatique. Un exemple en est l’implication des élèves vietnamiens dans l’éducation au changement climatique à travers des expériences d’apprentissage interactives en ligne sur l’écosystème des zones humides au Vietnam ».
L'atelier de formation vise à promouvoir l’application des technologies avancées dans l’éducation, ainsi qu’à sensibiliser la communauté locale à l’importance de l’écosystème des zones humides et de la résilience au changement climatique. Photo : thoidai.vn. |
Lors de l’atelier, les délégués ont l’occasion de se renseigner sur l’éducation STEM (Science, Technologie, Ingénierie et Mathématiques), l’éducation pour le développement durable et le treizième objectif de développement durable de l’ONU (prendre d’urgence des mesures pour lutter contre les changements climatiques). Photo : thoidai.vn. |
Lors de l’atelier, les délégués ont eu l’occasion de se renseigner sur l’éducation STEM (Science, Technologie, Ingénierie et Mathématiques), l’éducation pour le développement durable et le treizième objectif de développement durable de l’ONU (prendre d’urgence des mesures pour lutter contre les changements climatiques). Ils ont appris à utiliser la plateforme d’apprentissage en ligne STEM Tour, qui leur permettra de rendre les cours de formation plus dynamiques et plus efficaces.
À travers une visite virtuelle du Parc national de Xuan Thuy et des activités pratiques, les enseignants ont pu mieux comprendre le rôle de l’écosystème des zones humides pour l’environnement, notamment dans le contexte du changement climatique de plus en plus complexe. La méthode d’enseignement interdisciplinaire, qui combine l’éducation STEM et les connaissances locales, a également été présentée et mise en pratique lors de l’atelier.
Actuellement, le changement climatique constitue un défi mondial dont la résolution requiert une approche interdisciplinaire, ainsi qu’une compréhension approfondie des processus scientifiques qui en sont responsables. C’est en cela que l’éducation STEM (Science, Technologie, Ingénierie et Mathématiques) revêt une importance capitale. Les élèves qui acquièrent une compréhension des concepts clés du changement climatique, de ses répercussions, et de son impact sur notre planète sont mieux armés pour appréhender les risques et les défis auxquels nous sommes confrontés. De surcroît, l’éducation STEM, dans le contexte du changement climatique, offre aux élèves l’opportunité de développer des compétences essentielles, telles que la résolution de problèmes, la prise de décisions basées sur des preuves, la pensée critique, et la collaboration interdisciplinaire.
À cette occasion, le comité d’organisation a encouragé les enseignants et les élèves de Nam Dinh à participer au concours sur « Application de la technologie d’intelligence artificielle pour créer des livres électroniques sur l’écosystème des zones humides et le treizième objectif de développement durable sur le changement climatique ».
Le FCIL est un fonds unique en son genre, puisque la plupart des projets qu’il finance sont conçus et mis en œuvre par de petites organisations locales de la société civile. Il vise à appuyer des projets à petite échelle et à fort impact dans les pays en développement, qui s'harmonisent avec les priorités thématiques du ministère des Affaires mondiales du Canada.
Les projets du FCIL se concentrent sur des questions telles que :
- La gouvernance inclusive, y compris la diversité, la démocratie, les droits de la personne, les droits des membres de la communauté 2ELGBTQI+ et la primauté du droit.
- L’égalité des genres et le renforcement du pouvoir des femmes et des filles.
- La paix et sécurité, et particulièrement la prévention des conflits et la consolidation de la paix.
- La croissance au service de tous, y compris la promotion des droits économiques des femmes, l’accès à des emplois décents et à l’entrepreneuriat, l’investissement dans les personnes les plus pauvres et vulnérables et la protection des progrès économiques.
- L’environnement et l’action pour le climat, axé sur l’adaptation et l’atténuation, ainsi que la gestion de l’eau.
- La dignité humaine, y compris la santé, l’éducation et la nutrition.
Le FCIL accorde également du financement modeste à des projets qui visent à répondre à des catastrophes naturelles et à des situations d’urgence humanitaire.