Le ministre de l’Éducation et de la Formation monte au créneau

Répondant aux inquiétudes concernant les dépenses consacrées à l’enseignement universitaire, le ministre de l’Éducation et de la Formation, Nguyen Kim Son, a expliqué qu’à mesure que les universités publiques gagnent en autonomie, le ministère des Finances a réduit les financements publics récurrents.

Le ministre de l’Éducation et de la Formation, Nguyên Kim Son devant l’Assemblée nationale. Photo : VNA.
Le ministre de l’Éducation et de la Formation, Nguyên Kim Son devant l’Assemblée nationale. Photo : VNA.

Le ministre de l’Éducation et de la Formation, Nguyên Kim Son, a répondu jeudi 19 juin, lors de la 9e session de la 15e Assemblée nationale, aux questions des députés concernant le financement des universités, la formation professionnelle aux nouvelles technologies et l’accompagnement psychologique en milieu scolaire, lors de la 9e session de la 15e Assemblée nationale à Hanoï le 19 juin.

Répondant aux inquiétudes concernant les dépenses consacrées à l’enseignement universitaire, le responsable a expliqué qu’à mesure que les universités publiques gagnent en autonomie, le ministère des Finances a réduit les financements publics récurrents.

«Au cours de la dernière décennie, à mesure que l’autonomie s’est accrue, le soutien de l’État a régulièrement diminué », a-t-il noté.

Cependant, il a pris note des récentes directives du Parti et de l’État exhortant son ministère à collaborer avec les responsables des finances pour ajuster les politiques de financement, garantissant ainsi que les universités conservent le soutien essentiel de l’État et son orientation stratégique même lors de leur accession à l’autonomie.

Concernant la formation de la main-d’œuvre pour les industries de haute technologie, Nguyên Kim Son a souligné l’importance croissante accordée aux talents des sciences, des technologies et de l’ingénierie.

Dans le cadre du Plan 1002 du gouvernement, son ministère a mis en place des mesures pour soutenir les universités publiques, notamment la modernisation des équipements, le recrutement de professionnels qualifiés et la promotion des partenariats internationaux. Des mises à jour des programmes, des admissions plus fluides et des contrôles de qualité plus stricts sont également en jeu pour répondre aux besoins du secteur, a-t-il fait savoir.

En ce qui concerne la santé mentale en milieu scolaire, le ministre a admis que les services de conseil étaient à la traîne. Depuis fin 2024, l’objectif est d’avoir un conseiller dédié par établissement, mais seulement 5% des établissements d’enseignement général, hors maternelle, disposent de psychologues formés. La plupart d’entre eux font appel à des enseignants effectuant une double fonction.

Le ministère renforce actuellement la formation des enseignants et met en place une filière de conseillers pour combler ce déficit. Il a également souligné que le soutien à la santé mentale des élèves ne se limite pas à une seule personne. « Il faut que les enseignants, les parents, les organisations politico-sociales et l’ensemble de la société contribuent au bien-être des élèves, a-t-il indiqué.

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