Le Têt des étrangers au Vietnam

Nhân Dân en ligne - De nombreux étrangers choisissent de vivre et de travailler au Vietnam en raison de leur situation ou parce qu’ils aiment le pays. À Dà Nang et Hôi An (province de Quang Nam, au Centre du Vietnam), plusieurs expatriés passent les vacances du Nouvel An lunaire vietnamien dans leur 2e Patrie avec beaucoup d’émotions et d’espoir pour une nouvelle année paisible.

Nadine Ziegeldorf (tunique traditionnelle rouge) et ses filles participent aux activités culturelles à Hôi An. Photo : NDEL.
Nadine Ziegeldorf (tunique traditionnelle rouge) et ses filles participent aux activités culturelles à Hôi An. Photo : NDEL.

Nadine Ziegeldorf, 48 ans, australienne, et ses deux filles vivent à Hôi An depuis 2009.

« Le 31 décembre dans mon pays, tout le monde fête le Nouvel An en faisant la fête et un festin. Tandis que le Têt au Vietnam est très spécial, c’est une opportunité de se réunir en famille pour tous ceux qui ont vécu et travaillé dans différentes régions du pays. De plus, j’aime aussi la culture d’offrir des “lì xì” (étrennes glissées dans de petites enveloppes rouges), qui symbolise le respect des enfants à l’égard de leurs parents et leurs grands-parents et la chance pour la nouvelle année ».

Nadine et son amis s’essayent à la calligraphie vietnamienne.

Nadine, qui travaille dans le secteur touristique, est rapidement tombée amoureuse du Vietnam et a décidé que le pays deviendrait son 2e pays natal. Elle a déjà célébré une quinzaine de Têt au Vietnam. Par conséquent, elle a célébré le Têt dans de nombreuses villes différentes telles que Hanoi, Hô Chi Minh-Ville et Hôi An.

Cette année, en raison de l’épidémie, elle et ses filles n’ont pas pu rendre visite à leur famille en Australie. Mais elle se sent chanceuse d’être au Vietnam, car l’épidémie est bien maîtrisée.

« Nous sommes très chanceux de nous être retrouvées au Vietnam pendant toute la durée de l’épidémie de Covid-19 et espérons que le reste du monde pourra profiter de la liberté, de la sécurité et du bonheur que nous avons. J’espère que l’épidémie sera maîtrisée partout pour que nous puissions également retrouver notre famille », a -t-elle confié.

Comme Nadine Ziegeldorf, Stacky Stacpoole, 60 ans, australien lui aussi, résidant temporairement à Dà Nang, célèbre cette année aussi le Têt au Vietnam, car il ne peut pas retourner dans son pays natal. Il a rejoint le Club des anglophones et des centres d’anglais à Dà Nang.

Stacky Stacpoole (2e à gauche) avec ses amies et ses étudiants.

C’est le quatrième Têt de Stacky au Vietnam. Il est très intéressé par la culture et les coutumes comme la tradition d’inviter les amis de manière informelle, mais aussi très solennelle pour le repas. Il aime aussi la coutume vietnamienne des étrennes glissées dans de petites enveloppes rouges pour attirer la chance pour la nouvelle année.

« Avant le Têt ou pendant le Têt, les Vietnamiens ont la coutume de se souvenir de leurs grands-parents, de leurs ancêtres et de leur racine. C’est une coutume très significative qui me laisse une profonde impression » a déclaré Stacky Stacpoole.

Nadine Ziegeldorf, Stacky Stacpoole et de nombreux autres étrangers choisissent le Vietnam comme lieu de travail ou comme 2e, car le pays et ses habitants leur offre un environnement convivial, hospitalier et sûr. En participant aux activités du Nouvel An lunaire vietnamien, chacun souhaite une année plus pacifique et plus sûre et transmettre la tradition de solidarité du peuple vietnamien au reste du monde.