Il s'agissait de la Banque asiatique de Développement (BAD), de la Banque mondiale (BM) et de l'Agence japonaise pour la coopération internationale (JICA).
Les dirigeants provinciaux leur ont présenté des projets qui nécessitent des investissements urgents d'un montant total de 4.000 milliards de dôngs, soit près de 190,5 millions de dollars. Ces projets concernent essentiellement la construction des infrastructures de la cité municipale de Gia Nghia, la modernisation de l'hôpital général de Dak Nong, et la création de la zone économique frontalière du district de Dak Mil.
Les représentants des banques ont suggéré à Dak Nong de définir une stratégie de développement socioéconomique à long terme, de prendre des politiques d'attrait de l'investissement, d'améliorer son environnement d'investissement, et notamment de favoriser le secteur privé.
Ils ont également souligné la nécessité d'assurer un développement durable de l'industrie de la bauxite, de protéger les forêts et d'améliorer la vie quotidienne de la population locale, notamment des ethnies minoritaires. Selon eux, il est en outre nécessaire de privilégier le développement des infrastructures en zone rurale, la réduction durable de la pauvreté, la santé publique, ainsi que la préservation et le développement des cultures traditionnelles des ethnies.
Créée en 2004, la province de Dak Nong a une superficie de plus de 651.000 hectares pour une population d'environ 510.000 personnes, pour la plupart des ethnies minoritaires. Elle rencontre encore à de nombreuses difficultés, notamment en termes de développement socioéconomique.
