L'objectif du tournoi est de collecter des fonds en faveur des victimes vietnamiennes de l'agent orange/dioxine.
Il s'agissait de la 9e édition organisée par l'ambassade du Vietnam en Belgique, au Luxembourg - Délégation du Vietnam auprès de l'Union européenne (UE) en collaboration avec Mme Chris Geyskens, une femme d'affaires et présidente de la branche belge de l'Association des victimes de l’agent orange/dioxine de Hôi An.
Mme Chris Geyskens est une femme ayant un amour particulier pour le Vietnam. Elle a voyagé plusieurs fois dans ce pays et tombée amoureuse de la ville de Hôi An. Elle a créé en 2015 la succursale belge de l’Association des victimes de l'agent orange de Hôi An et occupe la présidence afin de mobiliser des organisations, particuliers et des bienfaiteurs en Belgique et dans d'autres pays pour venir en aide aux victimes de la dioxine de Hôi An. Depuis, elle a eu l'initiative d'organiser un tournoi de golf annuel, en collaboration avec l’ambassade du Vietnam en Belgique, pour cette fin.
En plus du tournoi de golf, Mme Chris organise également des ventes caritatives pour augmenter les revenus afin d'aider les victimes de la dioxine.
L'objectif du tournoi est de collecter des fonds en faveur des victimes vietnamiennes de l’agent orange/dioxine et rechercher des opportunités d'échange, d'investissement et d'affaires au Vietnam.
Environ 80 golfeurs amateurs belges et des diplomates bhoutanais, cambodgiens, lao, malaisiens, birmans… y ont participé. Cette année, près de 11.000 dollars ont été collectés, soit le plus gros montant jamais octroyé dans le cadre de ce tournoi.
Entre 1961 et 1971, l'armée américaine a déversé 80 millions de litres de défoliants au Vietnam, lesquels contenaient près de 400 kg de dioxine, à près d’un quart de la superficie du Sud du Vietnam, causant des conséquences graves et à long terme pour l'environnement, les écosystèmes et la santé humaine.
Le Vietnam compte plus de 4,8 millions de personnes directement exposées au défoliant, dont 3 millions en subissent encore les séquelles.
La guerre a fini, mais les conséquences de l'agent orange/dioxine et sa douleur sont toujours présentes et durables. Ses séquelles persistent sur de nombreuses générations.