Fête du riz nouveau des Jarai, une belle expression de la gratitude et de l’esprit de solidarité

La fête du riz nouveau des Jarai sur les hauts plateaux du Centre ne se limite pas à la célébration de la récolte, mais constitue aussi une expression de gratitude envers le ciel, les divinités et la Mère Nature pour une saison abondante et prospère.

La fête est un lien qui unit la communauté, les familles et les villages, manifestant l’esprit de solidarité et le partage des fruits du labeur après une année de travail acharné.
La fête est un lien qui unit la communauté, les familles et les villages, manifestant l’esprit de solidarité et le partage des fruits du labeur après une année de travail acharné.
Les Jarai croient que tout dans la nature possède une âme et que les divinités — telles que les Esprits de la Terre, du Ciel, de l’Eau, de la Nourriture, de la Protection, de la Bienveillance et du Riz — influencent les récoltes. Le rituel du riz nouveau est donc essentiel pour implorer leur bénédiction.

Les Jarai croient que tout dans la nature possède une âme et que les divinités — telles que les Esprits de la Terre, du Ciel, de l’Eau, de la Nourriture, de la Protection, de la Bienveillance et du Riz — influencent les récoltes. Le rituel du riz nouveau est donc essentiel pour implorer leur bénédiction.

Le déroulement de la cérémonie comprend trois étapes : offrandes au champ, offrandes au grenier à riz, puis offrandes à la maison du propriétaire du riz.

Le déroulement de la cérémonie comprend trois étapes : offrandes au champ, offrandes au grenier à riz, puis offrandes à la maison du propriétaire du riz.

Le rituel comporte des gestes symboliques : le chaman touche sept fois la coupe de vin en bronze, invoque sept divinités, tandis que les jeunes hommes et femmes caressent doucement les épis de riz — un signe de respect et de prière pour une récolte parfumée et abondante.

Le rituel comporte des gestes symboliques : le chaman touche sept fois la coupe de vin en bronze, invoque sept divinités, tandis que les jeunes hommes et femmes caressent doucement les épis de riz — un signe de respect et de prière pour une récolte parfumée et abondante.

Après la cérémonie vient la fête : tout le village se réunit pour partager les repas, boire du vin, danser le xoang, battre les gongs et les tambours dans une atmosphère joyeuse et communautaire.

Après la cérémonie vient la fête : tout le village se réunit pour partager les repas, boire du vin, danser le xoang, battre les gongs et les tambours dans une atmosphère joyeuse et communautaire.

Les habitants Gia Rai préparent les offrandes pour le rituel sacrificiel organisé dans la maison du maître du riz.

Les habitants Gia Rai préparent les offrandes pour le rituel sacrificiel organisé dans la maison du maître du riz.

La communauté Gia Rai vivant selon un régime matrilinéaire, ce sont les femmes qui boivent d’abord le vin pour attirer la bonne fortune.
La communauté Gia Rai vivant selon un régime matrilinéaire, ce sont les femmes qui boivent d’abord le vin pour attirer la bonne fortune.
Après la cérémonie rituelle, les habitants se rassemblent pour faire la fête, renforcer la solidarité et préserver les valeurs culturelles traditionnelles de leur peuple.
Après la cérémonie rituelle, les habitants se rassemblent pour faire la fête, renforcer la solidarité et préserver les valeurs culturelles traditionnelles de leur peuple.
Les habitants Gia Rai interprètent des gongs et exécutent la danse xoang pour prier pour une nouvelle récolte placée sous le signe de pluies bienfaisantes, de vents favorables et de végétation prospère.
Les habitants Gia Rai interprètent des gongs et exécutent la danse xoang pour prier pour une nouvelle récolte placée sous le signe de pluies bienfaisantes, de vents favorables et de végétation prospère.

Aujourd’hui, malgré le rythme de la vie moderne, les Jarai préservent la fête du riz nouveau comme une valeur culturelle traditionnelle, afin de sauvegarder leur identité ethnique, de renforcer la solidarité et de promouvoir le développement économique ainsi qu’une vie nouvelle.

Photo: QDND

NDEL
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