L’événement s’est inscrit dans le cadre du projet « Améliorer les compétences du Vietnam dans la réintégration durable des femmes migrantes rapatriées et de leur famille » financé par la KOICA, par l’intermédiaire de l’OIM.
Les délégués ont discuté des difficultés auxquelles font face les femmes migrantes rapatriées et du fonctionnement des bureaux « Une destination » (bureaux OSSO) qui ont été créés pour aider ces femmes.
Selon la vice-présidente de l’Union des femmes vietnamiennes Bui Thi Hoa, la plupart des femmes migrantes partent pour chercher un travail ou pour se marier. Chaque année, le Vietnam compte 500 000 personnes migrantes partant à l’étranger pour travailler, dont environ 30% sont des femmes.
Des dizaines de milliers de citoyens vietnamiens se marient avec des étrangers chaque année et 90% d’entre eux sont des femmes. Après leur retour au pays natal, beaucoup d’entre elles sont réduites au chômage.
Pour aider ces femmes, l’Union des femmes vietnamiennes ouvrira un réseau de bureaux OSSO dans cinq collectivités locales à savoir Cân Tho, Hai Phong, Hâu Giang, Hai Duong et Hanoi.
Les bureaux OSSO seront gérés par les unions des femmes de ces collectivités locales et auront pour vocation d’aider les femmes migrantes rapatriées à accéder aux services juridiques, aux conseils psychologiques, aux cours de formation professionnelle et aux connaissances parentales.
La présidente de l’Union des femmes de Hai Phong Pham Hai Yên a suggéré que les cinq collectivités locales collaborent étroitement pour assurer le bon fonctionnement de ces bureaux en se basant sur les assistances financières et techniques de la KOICA et de l’OIM.