Chaque fois qu’on voit Nguyên Van Tinh (du quartier de Dai Phuc, de la ville de Bac Ninh) tailler les pêchers dans son champ, on sait que le Têt approche. Vers le milieu du 11e mois du calendrier lunaire, sa famille prépare les branches de pêchers pour le Têt.
En plus des terrains de sa famille, Nguyên Van Tinh a également loué près de 5 sào (un sào est équivalent à 360 m2) pour planter des pêchers dans le quartier de Dai Phuc, de la ville de Bac Ninh, dans le Delta du fleuve Rouge.
Dans le quartier de Dai Phuc, beaucoup de terrains destinés à la culture de pêchers qui se trouvent dans les zones 7, 8, 9 et 10, mais c’est dans les champs de Tram dans la zone 9, qu’on trouve le plus de pêchers.
Selon Bôi Van Trân, chef de la zone 9, cette dernière compte près de 10 hectares de terres destinées à la culture de pêchers. Cette culture a été introduite par les autorités municipales de Bac Ninh en 1996, année où la province de Hà Bac a été séparée pour donner les provinces de Bac Ninh et Bac Giang.
Bac Ninh s’est fixée pour objectif de cultiver des plantes à longue durée de vie de bonne qualité et qui rapportent un revenu élevé. Jusqu’à présent, le pêcher est une plante phare de la production agricole de cette région. Bien qu’il soit situé dans une zone urbaine à fort développement économique et industriel, le quartier de Dai Phuc compte encore près de 200 ménages qui se consacrent à l’agriculture et à la culture des pêchers pour le Têt.
Selon le chef de ce quartier, les pêchers en fleurs peuvent être vendus à un bon prix et si les agriculteurs se consacrent à cette culture, ils auront un meilleur revenu que dans la riziculture ou d’autres cultures subsidiaires.
Se concentrer sur la préparation de la floraison des fleurs de pêcher
Ces dernières années, à cause du changement climatique et de l’épidémie de Covid-19, la qualité et le prix de vente des pêchers ont beaucoup fluctué. Cependant, les horticulteurs ne renoncent ni au champ ni à leur travail. Comme l’a dit Bôi Van Trân, si l’on s’en tient aux champs de sa ville natale et que l’on y travaille sérieusement, on ne deviendra par riche rapidement, mais le revenu augmentera durablement et la vie sera stable.
Adjacent au district de Gia Lâm, en banlieue de la capitale Hanoï, se trouve le plus grand champ de pêchers de la province de Bac Ninh, dans le quartier de Trung Hoa, de la ville de Tu Son. Ce quartier est encore purement agricole et possède de nombreuses terres dédiées à la culture des pêchers. Il compte près de 30 hectares de pêchers de toutes sortes, dont les pêchers « đào bích » (fleur de pêcher de couleur rose foncé) et les « đào phai » (fleur de pêcher de couleur rose pâle), les pêchers greffés et les pêchers forestiers.
La famille de Mme Nguyên Thi Phuong, une agricultrice qui a plus de 20 ans d’expérience dans la culture de pêchers, a planté cette année plus de 7 sào de pêchers. C’est aussi la plante phare de cette terre créée par la localité pour augmenter la valeur et développer une économie agricole de qualité. Ces plantes cultivées dans leurs domaines ont rapporté un revenu assez élevé à de nombreuses familles, leur permettant d’avoir une vie plus aisée.
Photo : Minh Minh/NDEL. |
Le quartier de Dinh Bang est également situé dans une zone urbaine à fort taux d’industrialisation, cependant, ces dernières années, la superficie de terres agricoles dans les zones comme Cao Lâm, Trung Hoa et Long Vy est toujours maintenue pour le développement agricole. La zone de Trung Hoa se concentre dans la culture de pêchers.
À l’heure actuelle, plus de 100 ménages se consacrent à l’entretien des fleurs de pêchers pour qu’elles fleurissent magnifiquement et au bon moment. En plus des travaux champêtres, les habitants font aussi de la menuiserie et du commerce de détail.
Selon Nguyên Nam Giang, chef du quartier de Trung Hoa sur près de cinq mandats, bien que la plantation des pêchers soit assez difficile, surtout en fin d’année, cette plante rapporte un revenu plus élevé que celui d’autres cultures. Si le climat est favorable et que le prix de vente est haut, les pêchers rapporteront entre 20 et 50 millions de dông par sào selon le type de branche ou d’arbre.
Être assidus dans le domaine des fleurs pour le Têt traditionnel
Ces jours-ci, dans d’autres localités florales à Bac Ninh, les agriculteurs taillent, soignent et gardent au chaud leurs plantes.
Photo : Minh Minh/NDEL. |
Après une année de travail laborieux, à la saison des fleurs, ils doivent être prudents et assidus pour pouvoir obtenir les meilleurs résultats. Comme dans la zone florale dans le quartier de Hap Linh (ville de Bac Ninh), en ce moment, les agriculteurs travaillent dans les champs. Ils taillent avec diligence chaque feuille de chrysanthème, prennent soin des dahlias et des violettes pour accueillir le printemps.
À cette occasion, lorsque le Têt s’approche à grand pas, les horticulteurs des champs de pêchers et des jardins de fleurs à Bac Ninh consacrent beaucoup de temps et font de leur mieux pour prendre soin des plantes d’ornement.