L’amnistie réaffirme la politique constante du Vietnam sur les droits de l’homme

La politique d’amnistie illustre la tradition d’humanité du Vietnam et la clémence du Parti et de l’État vietnamiens envers les prisonniers repentis, désireux de se réinsérer comme citoyens respectueux des lois

Les détenus au Centre de détention n°2 du Département de la sécurité publique de Hô Chi Minh-Ville observent une bonne conduite pour pouvoir bénéficier d'amnistie et retrouver plus rapidement leur famille et réintégrer la communauté. Photo : VNA.
Les détenus au Centre de détention n°2 du Département de la sécurité publique de Hô Chi Minh-Ville observent une bonne conduite pour pouvoir bénéficier d'amnistie et retrouver plus rapidement leur famille et réintégrer la communauté. Photo : VNA.

La politique d’aministie reflète la tradition vietnamienne d’humanité et de compassion, ainsi que la clémence du Parti et de l’État envers les prisonniers condamnés qui se sont sincèrement repentis, ont apporté une contribution exceptionnelle à leur réinsertion et ont exprimé le désir de réintégrer la société en tant que citoyens respectueux des lois et utiles, a déclaré un responsable du ministère de la Sécurité publique (MPS).

Le colonel Nguyên Huu Quynh, représentant du Département de la police pour la gestion des prisons, des centres de rééducation obligatoire et des maisons de correction dudit ministère, a indiqué que l’amnistie est une mesure de clémence exceptionnelle de l’État, décidée par le président de la République, accordant une libération anticipée aux personnes purgeant une peine de prison à durée déterminée ou à celles initialement condamnées à la réclusion à perpétuité, mais dont la peine a été réduite à une peine à durée déterminée à l’occasion d’anniversaires nationaux importants ou dans des circonstances exceptionnelles.

Le Conseil consultatif d’amnistie 2025 s’est réuni le 25 août sous la présidence du vice-Premier ministre permanent Nguyen Hoa Binh afin d’examiner et d’approuver la liste des détenus recommandés par le président de la République pour une libération anticipée à l’occasion de la 80e Fête nationale (2 septembre 1945-2025), a fait savoir le responsable.

Les rapports de la réunion ont montré que les équipes d’évaluation interinstitutions du Conseil ont examiné plus de 10 000 dossiers provenant de pénitenciers et de centres de détention gérés par le ministère de la Sécurité publique, des agences provinciales d’exécution des jugements pénaux et des prisons gérées par le ministère de la Défense.

Le processus d’examen respecte des procédures strictes, transparentes, démocratiques, objectives, équitables et légales, garantissant le respect de tous les critères et réglementations.

À l’issue de la réunion, le conseil établira et soumettra la liste finale au président de la République pour approbation.

Depuis 2009, le président de la République a pris 11 décisions d’amnistie, bénéficiant à plus de 104 000 détenus ayant fait preuve de bonne conduite et de réinsertion, leur permettant de réintégrer leurs familles et leurs communautés en tant que citoyens productifs.

La plupart ont réussi leur réinsertion, menant une vie stable, et nombre d’entre eux sont devenus des entrepreneurs prospères ou ont contribué activement à des initiatives sociales locales.

Les résultats des précédentes vagues d’amnistie ont reçu un soutien massif de la part du public et une vive appréciation de la communauté internationale, témoignant de la politique constante du Parti et de l’État en matière de promotion et de protection des droits humains de manière équitable.

Afin de garantir le succès de la deuxième vague d’amnistie en 2025, le ministère de la Sécurité publique a appelé les autorités à tous les niveaux et secteurs, ainsi que les collectivités locales, à accorder une plus grande attention au soutien à la réinsertion des détenus graciés.

Les efforts doivent se concentrer sur le renforcement de la communication afin de sensibiliser et de responsabiliser les comités du Parti, les administrations locales, les organisations sociopolitiques, les organisations de masse et le public, afin de prévenir la discrimination et d’encourager les efforts conjoints pour aider les anciens détenus à surmonter la culpabilité et la stigmatisation.

Parallèlement, les autorités et les secteurs sont exhortés à surveiller, éduquer, former professionnellement et créer des opportunités d’emploi pour les personnes amnistiées, leur permettant ainsi de gagner honnêtement leur vie tout en réduisant le risque de récidive ou de violation de la loi.

VNA/NDEL
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