Le pays figure toujours parmi les 30 nations les plus touchées au monde, avec près de 182 000 nouveaux cas et 13 000 décès chaque année, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Environ la moitié des personnes infectées ne sont pas diagnostiquées, notamment dans les zones reculées.
Face à cette situation, le gouvernement vietnamien a réaffirmé sa volonté de mettre fin à la tuberculose d’ici 2030, à travers plusieurs textes législatifs récents. La dépêche officielle n°25/CD-TTg4 et la décision n°1393/TTg-KGVX soulignent la nécessité d’une mobilisation nationale, de l’assurance sociale et des budgets locaux pour soutenir la lutte antituberculeuse.
L’Hôpital central de pneumologie, organe permanent du Programme national, joue un rôle clé dans cette stratégie. Il développe des outils de diagnostic modernes, renforce la formation du personnel et favorise la recherche pour un dépistage précoce. Ces progrès sont soutenus par des partenaires internationaux tels que l’OMS, le Fonds mondial et Friends for International TB Relief (FIT).
Herbert a salué « la détermination remarquable du Vietnam » et l’engagement du personnel médical, tout en soulignant que l’éradication durable de la maladie nécessite « une coopération mondiale et des financements pérennes ».
Pour les autorités vietnamiennes, la lutte contre la tuberculose ne se limite pas aux progrès médicaux : elle repose aussi sur une volonté politique forte, une mobilisation communautaire et une solidarité internationale renforcée.
