Une conférence des recteurs des universités francophones de la région d’Asie-Pacifique a été tenue, dans l’après-midi du 10 juillet à l’Université Hoa Sen, en présence des représentants de dix établissements supérieurs au Sud du Vietnam. Cet événement s’inscrit dans le cadre du Programme consultatif mondiale sur la communauté scientifique francophone de l’AUF.
Selon le professeur associé et docteur Nguyen Ngoc Dien, recteur de l’Université Hoa Sen, de nombreuses universités vietnamiennes doivent faire face à certains problèmes tels que la qualité limitée de professeurs, la plupart d’enseignants diplomés seulement du niveau de master et le faible nombre de docteur et de professeurs. L’administration du système et la modernisation des installations ont également rencontré plusieurs difficultés.
Partageant la qualité de l’équipe de professeurs et d’enseignants, le docteur Nguyen Minh Hong, président de l’Université de pédagogie de Ho Chi Minh-Ville, a déclaré que cette question devrait être ciblée. 35% de professeurs de son établissement supérieur ont un doctorat, mais ce nombre est encore inférieur par rapport à celui au niveau international.
Notamment, la « fuite des cerveaux » d’écoles publiques vers des établissements supérieurs privés a causé une grande préoccupation, selon le professeur associé et docteur Nguyen Tat Toan, vice-recteur de l’Université d’agriculture et de foresterie de Ho Chi Minh-Ville.
De nombreux participants ont exprimé leur anxiété que la politique de soutien aux bourses de l’AUF pour les apprenants suivant des cours de perfectionnement nécessitait une capacité de répondre à l’exigence de langue française, tandis que la majorité des enseignants utilisaient l’anglais. En particulier, les enseignants qui avaient fait leurs études de doctorat en France ont enregistré de nombreuses difficultés lors que l’anglais était souvent utilisé dans l’environnement de travail du Vietnam.
Pendant ce temps, plusieurs projets de perfectionnement professionnel au profit des enseignants et des professeurs vietnamiens sont également tenus d’écrire en français, ce qui rend difficile pour les universités en bénéficiant.
Le représentant de l’AUF à Ho Chi Minh-Ville, Nguyen Tan Dai, a déclaré que pour traiter des difficultés à écrire des projets en français, les établissements supérieurs pourraient en écrire en vietnamien.