Le dirigeant vietnamien a remercié à nouveau Wang Huning d’avoir assisté, en tant qu’envoyé spécial du secrétaire général et président chinois Xi Jinping aux obsèques du défunt secrétaire général du Parti communiste du Vietnam (PCV) Nguyên Phu Trong, indiquant que le Parti et l’Etat vietnamiens continueront à promouvoir son héritage politique.
Il a souligné que le Vietnam attachent une importance particulière à la consolidation et au développement des relations avec la Chine, un choix stratégique et une priorité absolue sa politique étrangère.
Il a réaffirmé l’engagement du Vietnam à soutenir la politique d’«une seule Chine», et a exprimé sa gratitude pour l’aide précieuse apportée par la Chine durant la lutte du Vietnam pour son indépendance nationale.
Le président de la Conférence consultative politique du peuple chinois, Wang Huning a souligné que la visite du secrétaire général et président Tô Lâm témoigne de l’importance particulière attachée par les deux pays à leur partenariat stratégique intégral.
Il a réaffirmé que la Chine considère toujours le Vietnam comme une priorité dans sa politique étrangère et a assuré le soutien de la Chine à une transition vers le socialisme adapté au contexte vietnamien, tout en soutenant son autonomie stratégique et son rôle croissant sur la scène régionale et internationale.
Wang Huning a également plaidé pour une coopération tous azimuts, gagnant-gagnant, y compris l’élargissement vers les domaines nouveaux comme l’économie numérique, l’économie verte, les technologies de l’information et la promotion de la connexion entre l’initiative "La Ceinture et la Route" et le cadre "Deux couloirs, une ceinture".
Les deux parties ont également discuté des questions maritimes, soulignant l’importance de maintenir la paix et la stabilité dans la région.
Le secrétaire général et président Tô Lâm a invité les deux parties à bien contrôler et à gérer les désaccords en mer, à se mettre à la place de chacun, à respecter les droits et intérêts légitimes de chacun et à résoudre les différends et les désaccords par des moyens pacifiques, conformément au droit international, y compris la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer (CNUDM) de 1982 ; et à oeuvrer ensemble pour faire de la mer Orientale une mer de paix, d’amitié et de coopération.