Le chef du gouvernement a demandé lors d’une conférence à Dak Lak, dans les Hauts Plateaux du Centre, d’élaborer une nouvelle stratégie de plantation du macadamia.
Il a souligné que la culture de cette plante écologique et nutritive contribue à réduire la pauvreté et à garantir la défense et la sécurité nationale, notant que les revenus générés par la culture du macadamia sont trois fois plus élevés que ceux générés par celle du café.
Le Premier ministre Nguyên Xuân Phuc a également évoqué les valeurs nutritionnelles élevées du fruit, considéré comme une matière première précieuse pour d’autres produits tels que le lait de semence, les produits cosmétiques et le chocolat, entre autres.
Il a exhorté à augmenter la productivité de chaque hectare ainsi que les terres consacrées à la culture de cette plante, en tenant compte des conditions climatiques et pédologiques.
Il a souligné que le Nord-Ouest et les Hauts Plateaux du Centre sont considérés comme deux régions optimales pour la culture du macadamia dans le pays, et a demandé de prêter attention à toutes les étapes, de la sélection des variétés et de la méthode de greffage des arbres.
Lors de la conférence, il a chargé le ministère de l’Agriculture et du Développement rural et l’Association du macadamia d’adopter une stratégie pour développer la culture de cette plante au Vietnam.
Au cours des trois dernières années, la production de noix de macadamia a été multipliée par 25, pour s’établir à 7 000 tonnes, dont 80% destinés à l’exportation, a-t-il souligné, qualifiant ce résultat d’un succès important de l’agriculture nationale.
Le Premier ministre Nguyên Xuân Phuc a fait remarquer que peu de plantes peuvent atteindre une croissance annuelle de 24% et qui contribuent à réduire efficacement la pauvreté et à garantir la défense nationale.
Les données officielles indiquent que le pays compte actuellement 23 provinces qui cultivent la macadamia sur une superficie totale de 16.500 hectares, principalement au Nord-Ouest et sur les Hauts Plateaux du Centre.
Concernant la production, les localités ont récolté près de 6.600 tonnes de fruits frais, 24,5 fois plus qu’en 2015.