Le Premier ministre appelle à renforcer la lutte contre la corruption et le gaspillage

Dans l’après-midi du 1ᵉʳ décembre, le Premier ministre Pham Minh Chinh a présidé une conférence du Comité du Parti du gouvernement visant à faire le bilan du travail de prévention et de lutte contre la corruption, le gaspillage et les pratiques malsaines durant le XIIIe mandat du Parti communiste du Vietnam (PCV).

Le membre du Bureau politique, secrétaire du Comité du Parti au sein du gouvernement et Premier ministre Pham Minh Chinh. Photo : VNA.
Le membre du Bureau politique, secrétaire du Comité du Parti au sein du gouvernement et Premier ministre Pham Minh Chinh. Photo : VNA.

Pham Minh Chinh a affirmé que, durant le mandat écoulé, la prévention et la lutte contre la corruption, le gaspillage et les pratiques malsaines avaient enregistré de nombreux résultats importants. Selon lui, la méthode de direction du Parti dans ce domaine a connu un développement notable, devenant plus profonde, plus méthodique et plus cohérente.

De nombreuses affaires de corruption et de pratiques malsaines particulièrement graves et complexes ont été détectées, enquêtées et traitées avec rigueur, transparence et sévérité, tout en préservant une dimension humaine.

Parallèlement, le perfectionnement institutionnel a été mené de manière cohérente et efficace, tandis que la réforme administrative, la simplification des procédures et le renforcement de la transparence ont été accélérés.

Toutefois, selon le Premier ministre, la corruption de moindre envergure, les actes de harcèlement administratif et les comportements négatifs dans les services publics n’ont pas encore été freinés de manière efficace ; la corruption dans certains secteurs demeure grave et complexe, avec des manifestations de plus en plus sophistiquées, suscitant l’indignation au sein de la population.

« La corruption, le gaspillage et les pratiques malsaines restent l’un des risques menaçant l’existence même de notre Parti et de notre régime », a-t-il souligné.

Le secrétaire du Comité du Parti au sein du gouvernement a demandé que ce travail continue d’être considéré comme une mission politique centrale et régulière, étroitement associée à l’édification et à la rectification du Parti ainsi qu’au renforcement du système politique.

Le Premier ministre a également insisté sur la nécessité de prévenir de manière proactive, de détecter rapidement, de sanctionner strictement les actes de corruption, de gaspillage et de pratiques malsaines, et de récupérer intégralement les avoirs provenant de ces violations.

À cet égard, il a demandé à l’Inspection gouvernementale de concentrer ses efforts sur les secteurs sensibles où existent de fortes suspicions de corruption, et de transférer immédiatement aux organes d’enquête les dossiers présentant des signes d’infraction pénale afin d’assurer un traitement rigoureux et sans exception.

Il a appelé à poursuivre vigoureusement la réforme administrative, en particulier au sein des administrations locales, afin de passer du modèle de gestion administrative à une administration de service et d’accompagnement ; à promouvoir la décentralisation et la délégation de pouvoirs associées au contrôle du pouvoir et à la responsabilité de rendre compte...

Le chef du gouvernement a également ordonné la construction d’un corps de cadres, fonctionnaires et agents publics professionnels, disciplinés, compétents, intègres et exemplaires, capable de répondre aux exigences de la nouvelle période, tout en appliquant des mesures strictes pour remédier aux situations de travail superficiel, d’évitement, de renvoi de responsabilité ou de peur de prendre des décisions chez certains cadres et membres du Parti.

Soulignant que la corruption, le gaspillage et les pratiques malsaines constituent un « ennemi intérieur » nécessitant une lutte longue, difficile et complexe, dans laquelle la prévention doit être prioritaire et menée dans un esprit humaniste, le Premier ministre a demandé aux organisations du Parti relevant de l’organisation du Parti du gouvernement de faire preuve d’un haut sens des responsabilités et de renforcer la détermination politique.

Il a exigé une répartition claire et transparente des tâches : « clarification des personnes, des missions, des résultats, des délais, des compétences et des responsabilités » dans la prévention et la lutte contre la corruption, le gaspillage et les pratiques malsaines.

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