« Je suis si fier que le Vietnam ait été élu pour un autre mandat de 2 ans au Conseil des droits de l'homme des Nations Unies - la deuxième fois en huit ans. Il est clair que les membres de l'ONU ainsi que le reste du monde comprennent et apprécient ce dont je suis témoin chaque jour alors que je travaille au Vietnam », a indiqué Rad Kivette lors de son interview accordée à la presse vietnamienne.
Avec son engagement en faveur des droits de l'homme, sa capacité de direction sur la scène mondiale et sa ferme conviction dans le droit à la vie, à la liberté et à la recherche du bonheur pour tous, le Vietnam ne laissera personne de côté.
Cependant, afin bien remplir son rôle de membre du Conseil des droits de l'homme des Nations Unies, le Vietnam devrait se concentrer sur la promotion continue du respect de la protection de tous les droits de l'homme et des libertés fondamentales. Le Vietnam et le Conseil aborderont également les situations dans les États membres qui violent les droits de l'homme, en particulier les violations chroniques graves, et feront des recommandations pour atténuer ces violations, a souligné Rad Kivette.
Personnellement, j'espère que le Vietnam usera de son influence pour promouvoir l'agenda des droits de l'homme. Le Vietnam se concentre actuellement sur les questions fondamentales qui sont au cœur des trente articles contenus dans la Déclaration universelle des droits de l'homme, sous-tendus par l'appréciation et le respect de la diversité, l'inclusion de tous les Vietnamiens dans la croissance économique phénoménale du pays, réduction rapide de la pauvreté et protection égale de tous les citoyens.
Au cours des 20 dernières années de présence au Vietnam, j'ai été témoin de progrès impressionnants en matière de droits des femmes, d'équité entre les sexes et des droits fondamentaux des enfants. Un examen rapide de l'histoire vietnamienne révèle un respect, un encouragement et une appréciation de longue date pour l'implication des femmes à tous les niveaux de la vie. Les droits et le bien-être des enfants ont toujours été le fondement culturel du Vietnam. J'espère que le Vietnam continuera à se concentrer sur les droits des femmes et des enfants, en particulier dans les régions du monde qui ont besoin de leadership et de compréhension dans ces domaines.
Les efforts du Vietnam pour protéger les droits des femmes et des enfants ces dernières années
Selon le représentant en chef de la Fondation Vinacapital au Vietnam, le Vietnam présente de réels atouts dans un certain nombre de contextes historiques et contemporains relatifs aux femmes. Par exemple, la capacité historique des femmes à gagner le respect dans des domaines habituellement réservés aux hommes dans d'autres pays, l'approche réservée et patiente des femmes pour améliorer leurs droits humains, leur profond dévouement à la famille et leur énorme capacité à travailler dur et intelligemment pour gérer la famille et l'emploi sans aucune plainte.
L'inclusion des femmes aux postes de décision n'est pas du tout une idée nouvelle pour le Vietnam. À la fin des années 1970, environ 44 % des membres de l'Assemblée nationale étaient des femmes. Ce chiffre est tombé à environ 30,26 % au Vietnam actuellement, mais il est en augmentation. Le Vietnam a un pourcentage plus élevé de femmes dans les organes législatifs, par rapport à d'autres régions, à savoir les pays asiatiques (18%), le monde (24%), les États-Unis (27%, Sénat et Chambre des représentants). Le Vietnam a l'avantage d'encourager les femmes à participer à la politique et aux activités sociales en général.
«Je suis très optimiste quant aux performances passées et présentes du Vietnam dans les domaines liés aux droits des femmes et des enfants ou aux droits de l'homme en général», a déclaré Rad Kivette.
Au cours des 20 dernières années, les autorités de chaque province, sous la direction du gouvernement, se sont engagées à préserver la paix, à ne laisser aucun enfant de côté, à protéger et à accroître les droits des femmes et des autres sexes et créer des conditions équitables pour que tous et toutes puissent jouir de libertés clairement définies et de leurs droits humains à mesure que la classe moyenne se développe et que le Vietnam devient un pays à revenu élevé.
« Je travaille tous les jours côte à côte avec divers ministères du Vietnam et je vois l'exercice, la protection et l'encouragement des droits de l'homme, en particulier en ce qui concerne les femmes et les enfants. Je vois qu'il reste beaucoup de travail à faire, mais je vois aussi un avenir très prometteur pour tous les Vietnamiens. Ces solides antécédents, ces connaissances, cet engagement et cette vision seront positifs pour le Conseil des droits de l'homme des Nations Unies », a fait savoir Rad Kivette.
Créée en 2006, la Fondation VinaCapital est une organisation à but non lucratif agréée aux États-Unis et opérationnelle au Vietnam. Elle s'efforce d'autonomiser les femmes et les enfants par le biais d'activités de santé et d'éducation.