Le Vietnam figure, selon l’UN Tourism, parmi les pays connaissant la croissance touristique la plus rapide au monde, témoignant d’un rebond vigoureux après la pandémie ainsi que des effets positifs de la modernisation des infrastructures et de l’extension des liaisons aériennes et routières.
Cependant, dans un contexte de concurrence de plus en plus intense, le tourisme vietnamien se heurte au défi de passer d’une croissance quantitative à une croissance fondée sur la valeur : améliorer la qualité des services, prolonger la durée de séjour, accroître les dépenses et optimiser l’expérience globale. Une destination très fréquentée mais générant peu de dépenses peine à fidéliser les visiteurs et manque de durabilité.
À l’aube d’une nouvelle phase de développement, la qualité des services est définie comme axe prioritaire : normalisation selon les standards internationaux, amélioration des infrastructures et création d’une chaîne de services cohérente, allant de l’entrée sur le territoire à l’hébergement, aux loisirs et au shopping. Plus particulièrement, le développement de produits touristiques centrés sur l’expérience, la culture et la créativité, accompagné d’investissements méthodiques dans les ressources humaines, est considéré comme la clé pour accroître la valeur des destinations et renforcer leur compétitivité.
Le développement durable exige l’édification d’un écosystème touristique diversifié, professionnel et porteur d’identité, où chaque destination raconte une histoire et offre une expérience mémorable, capable d’attirer une clientèle à fort pouvoir d’achat et d’assurer un attrait pérenne.
En vue de l’année 2026, le secteur touristique vietnamien ambitionne d’accueillir 25 millions de visiteurs internationaux, 150 millions de touristes nationaux et de générer plus de 1 125 000 milliards de dôngs de recettes. Fort des acquis de 2025, le secteur nourrit l’espoir d’entrer dans un nouveau cycle de développement : plus équilibré, plus créatif et davantage à la hauteur du potentiel national - alors que l’idée « de placer l’expérience du visiteur au cœur des politiques et de l’action » s’affirme comme fil conducteur.
