Cette information a été annoncée lors d’un colloque organisé, le 9 octobre, à Hô Chi Minh-Ville, par le Projet européen de soutien à la politique commerciale et à l’investissement (EU-MUTRAP), en collaboration avec des organes du Ministère vietnamien de l’Agriculture et du Développement rural.
Les participants ont discuté, à cette occasion, de diverses mesures pour améliorer la qualité des fruits et légumes vietnamiens, renforcer leurs exportations vers l’UE et maintenir leur présence sur ce marché.
Selon Ruggero Malossi, spécialiste du Projet EU-MUTRAP, l’UE est un marché très exigeant en termes d’hygiène alimentaire et d’environnement. Les exportateurs vietnamiens devront se préoccuper des normes de sécurité alimentaire de l’UE, surtout en ce qui concerne les résidus de pesticides, les processus de contrôle de la qualité pendant les étapes de transformation et d’emballage.
Des représentants de l'Association des fruits et des légumes du Vietnam ont recommandé aux entreprises d’exportation d’appliquer l’HACCP (Analyse des dangers-points critiques pour leur maîtrise) parallèlement aux Bonnes Pratiques de Fabrication (BPF) pour améliorer la qualité des fruits et légumes.
De son côté, Dàm Quôc Tru, spécialiste du Projet EU-MUTRAP, a demandé aux organes compétents vietnamiens d’élaborer une stratégie appropriée à chaque marché. Il a appelé à développer des services de transports pour favoriser les exportations de pitayas, de longanes, de ramboutans, de pamplemousses, de mangues, etc.
Il a également insisté sur la nécessité d’investir dans les technologies de contrôle de la qualité, de conservation et de transformation, afin de satisfaire aux demandes des pays importateurs.