...à l’occasion du 26e anniversaire de la reconnaissance de l’ancienne ville de Hoi An par l’UNESCO (4 décembre 1999 – 4 décembre 2025).
La citadelle de Nha Ho vise à devenir une destination patrimoniale de premier plan pour le 15e anniversaire de son inscription à l’UNESCO.
Lors de la Conférence, d’anciens dirigeants locaux, des chercheurs, des artisans et des collaborateurs de la conservation ont apporté de nombreuses idées pour préserver et valoriser le patrimoine de Hoi An, dans un contexte de changements majeurs dans le modèle de gestion et le cadre juridique.
L’ancien quartier de Hoi An et de nombreux sites périphériques ont été gravement touchés par des inondations prolongées. (Source : Bao Van Hoa)
De nombreux délégués ont estimé qu’il était nécessaire d’être plus flexible dans le travail de conservation, depuis la gestion des sites historiques et la préservation de l’espace culturel jusqu’à la valorisation des villages d’artisanat traditionnels.
Parmi les propositions notables, on retrouve le rétablissement de la politique de soutien financier pour l’encens dans les temples communaux (dinh lang) ; nommer une rue Ho Nghinh ; rénover la zone de la tombe de Nguyen Duy Hieu ; développer le projet « Hoi An Nhan Tinh Thuan Hau » ; et trouver rapidement des solutions pour conserver le hat tuong (ou hat boi), un genre artistique en voie de disparition.
Depuis le 1er juillet, à la suite du rattachement de la province de Quang Nam à la ville de Da Nang, la circonscription administrative de Hoi An a été réorganisée en trois quartiers (phuong) : Hoi An, Hoi An Dong, Hoi An Tay, et la commune insulaire (xa dao) Tan Hiep.
Le quartier de Hoi An constitue le cœur du patrimoine, tandis que les autres quartiers et la commune regroupent les villages d’artisanat, les activités touristiques et les établissements d’hébergement. Actuellement, cette zone compte 1 439 monuments historiques et culturels, dont 1 194 pour le seul quartier de Hoi An ; elle possède également huit patrimoines culturels immatériels nationaux, attirant en moyenne près de cinq millions de visiteurs par an.
Selon le Centre BTDSVHTG Hoi An, depuis le début de 2025, les efforts de conservation ont été fortement impactés par trois facteurs : la réorganisation des unités administratives et le changement de modèle de gestion ; l’ajustement du périmètre de protection du patrimoine après la fusion ; et l’adoption par l’Assemblée nationale de la Loi sur le patrimoine culturel de 2024, avec de nombreuses nouvelles réglementations plus cohérentes.
De plus, les conditions météorologiques extrêmes, les tempêtes et les inondations prolongées cette année ont eu un impact considérable sur l’ancienne ville et de nombreux sites périphériques.
Lors de la Conférence, les dirigeants du Comité populaire de la ville de Da Nang ont clairement exprimé leur position pour la période à venir : la conservation et la valorisation de Hoi An doivent reposer sur le principe de ne pas détruire l’intégrité globale de l’espace historique, culturel et écologique ; maintenir le lien entre la zone patrimoniale et la Réserve de biosphère de Cu Lao Cham – Hoi An ; et protéger les villages d’artisanat, les sites historiques, l’espace maritime et insulaire, ainsi que le réseau fluvial.
Sur cette base, le Centre BTDSVHTG Hoi An a proposé d’élaborer un nouveau plan d’aménagement général, adapté au modèle de gestion post-fusion et aux exigences des lois en vigueur.
Ce plan doit viser une conservation durable, assurant un équilibre harmonieux entre le patrimoine et le développement urbain et touristique. Parallèlement, Hoi An doit renforcer la coordination entre le Centre BTDSVHTG et les quartiers et la commune ; et promouvoir le rôle de la communauté, le sujet du patrimoine, dans la supervision et la critique des activités de conservation.
Les délégués ont convenu que, dans un contexte de nombreuses fluctuations, la conservation de Hoi An ne peut pas reposer uniquement sur les autorités de gestion, mais nécessite l’effort conjoint de la communauté des propriétaires de sites, des artisans, des chercheurs et de ceux qui sont passionnés par l’ancienne ville. C’est le facteur clé pour préserver la beauté authentique de Hoi An – le patrimoine vivant le plus important du Vietnam.