Ce programme avait été lancé en 2005 par le ministère de l’Agriculture et du Développement rural, en collaboration avec l’organisation World Animal Protection, comme le rappelle Lê Duy Phuong, expert de cette organisation.
« Nous avons procédé à l’installation de puces électroniques sur les ours entre 2016 et 2020. À partir de cette année-là, tous les ours ne possédant pas de dossier de gestion ni de puce électronique seront confisqués. En outre, nous encourageons les éleveurs à transférer leurs ours vers les centres de sauvetage », précise-t-il.
D’autres organisations internationales, notamment Animals Asia Foundation, Four Paws et Free The Bears, ont également rejoint cette initiative, en aidant les autorités chargées de faire respecter la loi à sanctionner les infractions et à réduire la demande en bile d’ours.
« Le nombre d’ours élevés en cage a diminué de 95%, passant de 4000 en 2005 à 192 en août 2024. 46 des 63 provinces et grandes villes du pays ont mis fin à cette pratique. Par ailleurs, une enquête effectuée récemment par le Centre d’éducation à la nature montre que la demande en bile d’ours a baissé de 61% », déclare avec fierté Bùi Thi Hà, directrice adjointe du Centre d’éducation à la nature.