L'ASEAN vise à parler d'une seule voix sur le changement climatique

La 18e Réunion ministérielle de l'ASEAN sur l'environnement (AMME-18) s'est officiellement ouverte le 2 septembre à Langkawi, en Malaisie.

La 18e réunion ministérielle de l'ASEAN sur l'environnement (AMME-18) s'ouvre le 2 septembre à Langkawi, en Malaisie. Photo : nst.com.my
La 18e réunion ministérielle de l'ASEAN sur l'environnement (AMME-18) s'ouvre le 2 septembre à Langkawi, en Malaisie. Photo : nst.com.my

Elle a pour objectif de renforcer la coopération régionale pour relever les défis environnementaux urgents.

Cet événement devrait constituer une base importante pour permettre aux pays membres de s'exprimer d'une seule voix lors de la 30e Conférence des Parties (COP30) à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC).

S'exprimant lors de la séance d'ouverture de la réunion préparatoire des hauts fonctionnaires de l'ASEAN, le Dr Ching Thoo, secrétaire général du ministère malaisien des Ressources naturelles et de la Durabilité environnementale (NRES), a souligné que ces préparatifs constituaient une étape stratégique pour garantir que l'ASEAN continue d'apporter des solutions pratiques et concrètes aux populations de la région.

Le Dr Ching Thoo a souligné que l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est (ASEAN) est confrontée à d'importants défis environnementaux, notamment les impacts croissants du changement climatique, la perte de biodiversité et les menaces pesant sur la sécurité alimentaire, hydrique et énergétique.

Pour répondre à ces enjeux complexes et interdépendants, il a appelé les pays de l'ASEAN à réaffirmer leur engagement commun en faveur de la durabilité, de la résilience et de l'inclusion. Une coopération plus étroite, une application renforcée des règles et des approches innovantes, telles que l'économie circulaire et la finance verte, sont nécessaires.

AMME-18 se tient en conjonction avec la 20e réunion de la Conférence des Parties à l'Accord de l'ASEAN sur la pollution transfrontière par les brumes.

Cet événement, qui se déroule du 2 au 4 septembre, rassemble environ 200 délégués, dont des ministres et de hauts fonctionnaires des dix États membres, du Timor-Leste et de partenaires clés du dialogue tels que l'Union européenne (UE) et le Japon.

Selon le ministère malaisien des Ressources naturelles et de la Durabilité environnementale, l'un des principaux objectifs de la conférence est de coordonner l'action collective pour renforcer la politique et la coopération régionales en matière de protection de l'environnement, de conservation de la biodiversité, de gestion durable des ressources et de résilience au changement climatique.

Le résultat le plus important devrait être l'adoption de la déclaration conjointe de l'ASEAN pour la COP30, un document qui représente la position unifiée du bloc lors des négociations mondiales sur le climat.

Parmi les autres points à l'ordre du jour de cette réunion de trois jours figure la proposition de création d'un groupe de l'Alliance de l'Asie du Sud-Est au sein du processus mondial de négociations sur le climat, visant à renforcer l'influence de la région dans l'élaboration des politiques climatiques internationales.

Des points d'avancement sont également attendus concernant la création du Centre de l'ASEAN pour le changement climatique (ACCC), la formulation du Plan stratégique de l'ASEAN pour l'environnement après 2025 et du Plan d'action stratégique de l'ASEAN sur le changement climatique.

Les ministres de l'environnement et les hauts fonctionnaires de l'ASEAN discuteront de la coopération régionale en matière de durabilité et de gestion environnementale inclusive, afin de coordonner l'action collective pour renforcer les politiques, les stratégies et la coopération régionale dans des domaines tels que la protection de l'environnement, la conservation de la biodiversité, la gestion durable des ressources naturelles et la résilience climatique.

Parallèlement, les sessions avec les partenaires du dialogue, l'UE et le Japon, porteront sur la coopération en matière d'environnement et de changement climatique, en mettant l'accent sur le partage des technologies et des meilleures pratiques pour promouvoir le développement durable dans la région.

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