Qu’il s’agisse de l’élevage de chèvres, de la culture du bambou pour la production de pousses ou encore de l’engraissement de bovins, leurs modèles ont créé un effet d’entraînement, contribuant à augmenter les revenus et à stabiliser la vie des habitants locaux.
Ouvrir la voie
Les modèles économiques mis en place par ces membres du Parti ont ouvert la voie, aidant la population à relever son niveau de conscience, à renouveler ses méthodes de production et, par conséquent, à améliorer ses revenus et sa qualité de vie.
Actuellement secrétaire adjoint de la cellule du Parti et chef du Comité du Front de la Patrie du village de Thai Thanh, commune de Hong Thai (ancien district de Bac Binh, province de Binh Thuan, aujourd’hui rattaché à la province de Lam Dong), Huynh Van Dan n’est pas seulement une personne dynamique et engagée dans le travail social. Il est également un exemple remarquable en matière de développement économique familial.
À travers des réunions des organisations locales et des associations, il a pu connaître en détail les politiques du Parti et de l’État relatives aux programmes de développement socio-économique. Il a en particulier eu l’occasion de visiter de nombreux modèles économiques familiaux, axés sur la réduction de la pauvreté et l’enrichissement légitime.
Il a alors décidé de se lancer dans l’élevage de chèvres pour développer l’économie de son foyer. Au début, faute de fonds, sa famille n’a acheté que quelques chèvres reproductrices. Grâce à des soins attentifs, le troupeau, initialement de quelques têtes, est passé à plusieurs dizaines, et compte aujourd’hui plus de 100 animaux. Chaque année, la famille de Huynh Van Dan gagne plus de 150 millions de dôngs grâce à la vente de chèvres.
« Ma famille a commencé l’élevage de chèvres en 2015, principalement pour la reproduction, ce qui s’est révélé très rentable. Aujourd’hui, nous avons réduit la reproduction pour nous concentrer sur l’engraissement : tous les trois mois, nous vendons un lot de chèvres, ce qui augmente nos revenus et assure la stabilité de notre vie », confie-t-il.
Ces dernières années, en complément des cultures principales telles que le riz, le fruit du dragon et d’autres arbres fruitiers, Tho Van Lien, jeune membre du Parti issu de l’ethnie Cham du village de Chau Hanh, a choisi une nouvelle orientation économique : cultiver du bambou pour les pousses et élever des bovins.
« Il y a quelques années, comme la situation économique était difficile, j’ai décidé avec ma famille de planter du bambou pour récolter les pousses sur notre terrain de Nga Hai, afin d’obtenir un revenu quotidien. Au début, c’était difficile, mais après quatre ans, je constate que cette culture a un bon potentiel et un rendement stable. Comparé à d’autres cultures, le bambou est moins exigeant, nécessite moins de travail et offre un revenu régulier. Surtout sur les terres pauvres, épuisées ou peu propices à d’autres plantes, le bambou est une option optimale. Les coûts initiaux sont faibles, la technique simple, peu de maladies et peu d’entretien. Il suffit de récolter, nettoyer, peser et vendre directement à la parcelle », explique Tho Van Lien.
Outre la vente de pousses fraîches, il développe également l’activité de fourniture de plants de bambou. Avec un prix de 20 000 à 35 000 dôngs l’unité, cette activité constitue une source de revenus supplémentaire importante pour sa famille.
Avec un apport suffisant en engrais et en eau, le bambou produit des pousses quasiment toute l’année, ne se reposant qu’un peu plus d’un mois pour régénérer la parcelle. Planté dans des zones alluviales au bord des rivières et des lacs, il pousse encore plus vite et donne un rendement supérieur.
« Je suis agriculteur, donc il me faut un revenu stable. C’est pourquoi j’ai choisi de cultiver du riz, d’élever des bovins et de planter du bambou pour les pousses afin de garantir les revenus de ma famille. Je m’efforce de travailler sérieusement pour donner l’exemple aux habitants et aux jeunes du village », affirme le membre du Parti, Tho Van Lien.
En plus du bambou et du riz, il a utilisé ses économies familiales pour acheter plusieurs veaux. Autrefois, il élevait ses bovins en pâturage libre, mais il a désormais commencé à cultiver de l’herbe fourragère pour élever des vaches reproductrices, une activité très rentable.
Profitant des sous-produits agricoles et de l’abondance de fourrage, il s’est récemment lancé dans l’engraissement des bovins à l’étable. Grâce à son assiduité dans la production et l’élevage, sa famille a aujourd’hui constitué un capital solide.
Un effet d’entraînement
Ta Ty, voisin de Tho Van Lien, souligne que ce dernier est un jeune travailleur, curieux, actif et toujours en tête dans les mouvements de la communauté, ce qui lui vaut l’estime des habitants.
« Tout le monde dans le village apprécie beaucoup Tho Van Lien, car il est un exemple de jeune déterminé à travailler la terre pour améliorer les revenus de sa famille », indique M. Ty.
Ngo Thi Hoai Trinh, secrétaire du Comité du Parti de la commune de Hong Thai, province de Lam Dong, déclare que le visage économique, culturel et social de la commune s’est nettement amélioré, et que la vie des habitants devient de plus en plus stable. Pour obtenir ces résultats, outre le soutien des autorités et des services, il faut souligner le rôle des membres du Parti tels que Huynh Van Dan ou Tho Van Lien.
« La commune de Hồng Thái compte de nombreuses communautés ethniques vivant ensemble : Kinh, Cham, San Diu, Hoa, Nung… En général, les habitants sont travailleurs, et en particulier les membres du Parti, qui sont toujours pionniers dans le choix de modèles économiques efficaces afin d’améliorer les revenus de leurs familles », déclare Mme Trinh.
Il apparaît clairement que des membres du Parti comme Huynh Van Dan et Tho Van Lien, par leur exemplarité, sont devenus des modèles dans le développement économique local. Ils ont créé un effet de diffusion puissant, contribuant à mobiliser la population pour participer à l’émulation dans le développement économique, et à construire ensemble une administration locale de base de plus en plus solide.